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Une éleveuse de 35 ans a été condamnée ce jeudi par le tribunal de Vesoul pour des faits de maltraitance envers des animaux. Elle sera également jugée en octobre prochain pour harcèlement moral, après le suicide d’une de ses apprenties.
Une responsable d’un élevage de chevaux a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis, ce jeudi, par le tribunal correctionnel de Vesoul (Haute-Saône) pour des faits de maltraitance animale envers une quarantaine de chevaux et 35 chiens. Les animaux avaient été retrouvés dans des états de maigreur extrême en janvier, et certains avaient dû être euthanasiés, rapporte France 3 Bourgogne-Franche-Comté.
Des animaux affamés
Les services vétérinaires avaient découvert des poulains agonisants, des chevaux affamés et des chiens baignant dans leurs excréments, dans un élevage de Gézier-et-Fontenelay (Haute-Saône).
En plus de sa peine, l’éleveuse a interdiction de gérer tout commerce en lien avec les animaux et va devoir indemniser ses victimes à hauteur de 2 100,00 €. La femme, âgée de 35 ans, avait déjà fait l’objet d’une mise en demeure pour un précédent rapport d’enquête concernant 14 chevaux trop maigres.
Harcèlement moral
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. L’éleveuse repassera devant le tribunal en octobre prochain pour des faits de harcèlement moral. Une apprentie, âgée de 14 ans, avait donné l’alerte et déposé plainte contre l’éleveuse pour agression en avril 2016. L’adolescente avait dénoncé les faits de maltraitance, notamment sur les réseaux sociaux.
La jeune fille s’était suicidée le 13 août 2016. « Plusieurs éléments montrent que la jeune apprentie était dans un état d’anxiété en raison du climat au travail », avait indiqué le procureur de la République.
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Soupçons de maltraitance sur des chevaux au haras de Bernesq dans le Calvados
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[color=redTrafic de chevaux : nouvelle victime en Meurthe-et-Moselle
Un propriétaire de Leintrey vient de déposer plainte contre un maquignon ardennais connu de la justice. En mai, l’homme promettait une retraite paisible à Azur rouge, 8 ans. L’équidé a été abattu et revendu pour sa viande en moins d’un mois !
Frédéric, 21 ans, est effondré. Le jeune homme de Leintrey, près de Blâmont (54) n’en revient pas qu’Azur rouge, 8 ans, son cheval, soit mort ainsi. « On avait pris le temps pour lui trouver un lieu de retraite paisible avec un grand parc, un hectare minimum et du foin à volonté […] L’acheteur qui avait répondu à notre annonce sur Leboncoin avait l’air de s’y connaître quand il est venu avec son van le 18 mai et nous a remis 600 €, le prix convenu. Il m’a dit qu’il serait au pré avec une jument alezane et qu’il serait nourri trois fois par jour par son propre père, qu’il nous donnerait des nouvelles, qu’on pourrait aller le voir… »
Malheureusement, l’ex-crack de sa discipline (le plat), qui fut un des meilleurs en France de sa classe d’âge (les 4 ans), est mort. Frédéric en a eu la confirmation, le 20 juin, des haras nationaux. « Ce jour-là, le nouveau propriétaire nous a encore dit par SMS qu’il allait super bien », se désole le jeune débourreur de chevaux. Petit à petit, il fait son enquête sur internet, auprès d’associations équestres et finit par déposer plainte auprès du procureur de la République de Nancy. « Je m’en veux de ne pas avoir identifié [l’acheteur] plus tôt. Quand j’ai retrouvé tous les articles, je me suis senti un peu coupable », soupire Frédéric.
4 700 équidés détournés
L’acheteur d’Azur rouge n’est autre qu’un maquignon ardennais, impliqué dans l’un des trafics de chevaux les plus importants en Europe de ces dernières années. L’homme, installé à Carignan, au sud-est de Sedan, était l’intermédiaire d’un réseau piloté par un grossiste depuis Bastogne, en Belgique, qui réinjectait dans le circuit alimentaire des chevaux impropres à la consommation. Plus de 4 700 équidés ont connu le triste sort d’Azur rouge depuis 2013. Parmi les victimes, de très nombreux propriétaires lorrains qui ont créé la page Facebook Des pâturages à l’abattoir, chevaux vendus frauduleusement et mené un combat acharné contre les agissements de cette filière.
Audrey, installée dans l’Aisne, est une des premières à avoir dénoncé les agissements de ce groupe et fédéré les victimes lorraines. « C’est écœurant qu’il [le maquignon ardennais] puisse continuer à agir ainsi en toute impunité. On le sait, la protection animale n’est pas une priorité en France », réagit-elle.
Frédéric, lui, est groggy mais tient à se défendre. Il vient ainsi de faire établir par une vétérinaire qu’Azur rouge avait reçu des injections de calmant récemment, ce qui l’excluait d’office de la filière alimentaire. « C’était mon premier cheval. Je suis sidéré qu’il soit parti comme cela, à l’abattoir. J’y tenais énormément. Je vais avoir besoin d’être aidé psychologiquement, je le sais. »
Nous avons contacté par téléphone le maquignon ardennais, qui a refusé de répondre à nos questions.
Alain MORVAN] [/color]
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F@b H écrit: Putain l'en...é ! 😡
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