Pour la majorité des fans du trot, ce label restera à jamais associé au regretté champion Aubrion du Gers.
Mais il y eu aussi le très populaire Roi Vert et Quinoa du Gers, millionnaire en gains de courses et devenu étalon. On lui doit notamment Blé du Gers (voir plus bas), Beau Gamin ou encore Freyja du Pont.
Et celui qui fait en ce moment l'actualité, c'est Duel du Gers, devenu incontournable sur le Circuit du Trophée Vert.
Dimanche, il restait invaincu sur l'herbe en six tentatives et par conséquent dans le Challenge qu'il va tenter de remporter (il lui faudra réaliser un exploit en courant et gagnant à Montier-en-Der puis lors de la Finale de Craon). Il n'en reste pas moins que le protégé de Matthieu Abrivard aura marqué de son empreinte cette édition 2020.
Il met donc en exergue l'élevage de l'équipe Marie-Brigitte Anty/Jean-Pascal Bragato, attachés au Sud-Ouest comme le suffixe apposé aux noms de ses chevaux le suggère, mais qui élèvent en Normandie.
Duel du Gers est en ce moment la locomotive d'un train composé de nombreux wagons, évoluant à tous les niveaux de la compétition. Point commun outre le fait d'être issu du même élevage ? La qualité des résultats !
En l'espace de dix jours, les Gers ont ainsi gagné trois fois grâce aussi à Flambant (à Portbail) et à Granit (à Dieppe).
Plus tôt dans l'été, Hymne du Gers avait aussi donné de la voix à Vichy avec Jean-Michel Bazire.
Sur la scène internationale, c'est Blé du Gers qui s'est fait remarqué en remportant le premier Groupe I de sa carrière à l'occasion du Grand Prix d'Oslo.
Dans un précédent numéro de Trot Infos, en mars 2017, Jean-Pascal Bragato se remémorait ses débuts en tant qu'éleveur.
Extrait:
"J’avais repéré une jument dans le catalogue de la réduction d’effectif du Haras du Petit Rocher en 1994. Mon ami, le regretté Michel Bazire, s’y rendait et je lui avais demandé de me l’acheter. Il s’agissait de Targa du Chalange, une fille de Jorky. Moi qui me lançais sans trop m’y connaître, on peut dire que j’ai eu du nez et énormément de chance ! »
En effet, Targa du Chalange est la première matrone de son élevage, aujourd’hui basé au Haras du Pont chez Jean-Yves Rayon.
« Elle a notamment produit J’Arrive du Gers, qui a gagné une dizaine de courses à Vincennes et pris plus de 300 000 €, et surtout Quinoa du Gers. J’ai vécu de grands moments avec ce cheval... Au-delà de son palmarès riche de 22 victoires dont 10 Groupes, ce que je retiens surtout, c’est le fait d’avoir couru le Prix d’Amérique. Pour un éleveur-propriétaire, c’est une fierté et même une consécration, car “Quinoa” est devenu mon premier étalon.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.