100OR écrit: Sérieusement, qu'on supprime ces commissions d'approbation!
Libres à nous, les "petits", de présenter nos étalons; s'il y a des clients intéressés, en quoi çà dérange les soit-disant "experts".
Au nom de quoi on rejette un étalon qui a les critères de records et un beau pedigree.
L'avis de ces juges est très partial, et très contestable.
Ces mêmes gens ont fait disparaitre les haras nationaux qui sauvegardaient les courants de sang moins demandés.
Sans compter toutes les collusions dans le passé pour y "caser" leurs mauvais performers.
Laisser donc faire le marché. Une bonne pub, un tarif attractif, des clients convaincus, et la liberté!
Ici en France on ne peut même pas utiliser son propre étalon sur ses propres juments ! Vive la liberté...
100or, vous soulevez plusieurs questions que je trouve cruciales.
et si l'on pouvait faire pareil pour les juments...
laisser le bon sens et l'envie décider... au moins pour un nombre limité de mises à la repro,
quitte à instaurer un péage si ça fait plaisir aux instances d'encadrement et aux inquiets.
l'élevage de chevaux de course est de toute façon une futilité totale, une passion parfaitement folle,
qui coûte un bras à ceux qui le pratiquent, pourquoi ne pas leur laisser plus de liberté d'arbitrage ?
là où il y a du boulot à faire, c'est la gestion des réformés. avec 12 000 naissances ce n'est pas mieux
géré qu'à l'époque où l'on flirtait avec les 20 000, de mémoire. même si l'on a écrêté les chiffres (ah, les chiffres),
le principe n'a pas progressé.
il y a des règles, certes. nous reste le droit de les questionner.
il y a des habitudes (assorties de belles inégalités selon le point de vue), oui. nous reste peut-être le bon sens de les secouer.
je sais la vanité des mots ici mais je préfère donner mon opinion là-dessus que sur le résultat du quinté.
en tout cas, je comprends pleinement ceux qui ont mal au ventre
de ne pas pouvoir avoir des descendants de chevaux de stud-book TF qu'ils affectionnent, par choix pas forcément dans les parfums
"de la mode", par goût, par intuition, et qu'ils respectent. du moment qu'un cheval est correctement assumé par celui qui le fait
naître... qu'un TF x TF fasse naître un... TF... cela pourrait être une règle simple, quitte à limiter cela aux choix
que l'éleveur fait pour son propre compte (il fera entraîner sous ses couleurs ou louera le cheval à un entraîneur convaincu)
et pour autant que le cheval soit ensuite assumé sa vie durant.
je pense que l'on serait surpris et que l'on verrait resurgir quelques pedigrees "exotiques" et intéressants...et quelques très bons performers.
(en plus de reconstituer un pool génétique qui pourrait servir un jour).
il serait parfaitement possible de faire cohabiter les chevaux habilités à la monte publique et à des tarifs déments...(les tarifs
de certains F sont pure folie, non ?) avec des reproducteurs relevant d'élevages plus modestes qui se réguleraient d'eux-mêmes (par ex. face à un péage et/ou l'obligation d'assurer le devenir du cheval... en attendant - avec impatience voire colère - qu'on s'en préoccupe aussi pour les poulains "estampillés" qui valent des fortunes et ne mettent pas un pied devant l'autre... intellectuellement cela se rapprocherait du concept des monnaies locales...pour la vitalité
de petits territoires...ça grouille de bonnes idées à certains endroits).
j'aime regarder la haute compétition et j'admire ce que font les grosses boutiques... je ne remets aucunement cela en cause,
chapeau à ces grands pros
mais il se pourrait cependant que l'on ne tarde pas à s'ennuyer grave si l'on ne réintroduit pas un peu de spontanéité
et de simplicité dans tout cela et que l'on continue d'étouffer les petites maisons et de compliquer
la vie des éleveurs qui manquent de stock options
j'ai pour ma part autant de plaisir à voir des réunions de province où l'on retrouve de la chaleur et de la joie bon enfant à la place de chronos affolants
et quand je vois circuler une video L214 sur les conditions d'abattage des chevaux, je me dis
que tout cela manque tout simplement d'engagement véritable auprès des chevaux, premiers acteurs, avant même les parieurs...
et qu'on le veuille ou non, il est plus solide quand il tient à de l'affect (objectivé ou non, la notion de "mérite" me paraît à relativiser) avec l'animal et à de belles histoires humaines qu'à du fric et des règles indigestes et frisant parfois l'absurde édictées par les mêmes depuis tant de temps...