Critérium des Jeunes 2025 (G1, attelé, Vincennes) : Maître Jacques

Ils sont venus … Ils sont tous là (ou presque , manque Magic America) les Maître Jacques , Maestro River , Mille Étoiles , Mack de Blary Monzon Normand

www.letrot.com/courses/2025-02-16/7500/6

Maestro River bien analysé par S.Guarato :

Un lot brillant 🤩 mais combien feront une longue carrière ? (Ou au moins pas trop courte) Les gagnants ont été dans une large proportion des étoiles filantes mais pas tous …. Voir par ex Billie de Montfort (2014) qui a couru vaillamment jusqu’à 11 ans , terminant sa carrière par une 3ème place dans le Crit de vitesse à Cagnes (2,6 millions€) 93 courses /68x dans les 5 😮

Maître Jacques et Mille Étoiles sont les derniers arrivés en haut de la promotion mais pas les moins doués , quel talent éclatant même !

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La parité est respectée avec 7 pouliches face à 7 poulains. Ces derniers ont un petit avantage statistique sur les dix dernières éditions, menant 6 à 4. Première revue d'effectif.

Dans les rangs des mâles, trois trotteurs s'annoncent d'ores-et-déjà parmi les favoris. Les trois viennent de participer à l'important Prix Paul Viel (Gr.2), course internationale du samedi du week-end du Prix d'Amérique. Le très estimé (c'est peu dire) Golden Gio (Face Time Bourbon) l'avait emporté, devançant trois poulains au départ dimanche. À commencer par Maitre Jacques (Rolling D'Héripré), très bon dauphin ce jour-là après une série de trois victoires consécutives dont deux dans le cadre du meeting d'hiver.
De quoi donner à ce protégé de Laurent Abrivard de solides atouts dans le premier Groupe 1 réservé à la promotion de 2022. Derrière lui Maestro River (Galius) et Mack de Blary (Face Time Bourbon) n'avaient pu être départagés pour la 3ème place, signe ultime de leur proximité en termes de qualité intrinsèque. Cette course sera-t-elle la bonne ligne ? Elle constitue en tout cas une des meilleures références chronométriques de l'hiver pour cette promotion : 1'14''5 pour le mieux classé Maitre Jacques, soit la même réduction kilométrique que celle affichée par Mille Etoiles (Prodigious) qui va elle emmener la coalition des pouliches.

MILLE ÉTOILES AU FIRMAMENT ?
Restant sur trois victoires consécutives, Mille Étoiles (Prodigious) aura également de très nombreux supporters. Peut-être même la majorité d'entre eux tant elle a crevé l'écran cet hiver. Montant les échelons un à un, elle vient de remporter son premier Groupe 3, le Prix Léopold Verroken, dans un très bon temps. Nicolas Bazire nous a donné de ses dernières nouvelles : "Tout va bien pour la pouliche ! Elle a conservé son bel état de forme et son plus récent travail nous a donné satisfaction. Certes, la concurrence est élevée mais notre pouliche se présentera en parfaite condition."
Mille Étoiles ne représente en revanche pas la filière semi-classique, au contraire de Morality (Rocklyn) qui a participé aux trois courses de Groupe 2 pour pouliches du meeting, faisant l'arrivée à chaque fois (2è/4è/4è). Elle tentera de profiter de l'absence de Magic America (Love You), préservée par son entourage en vue des futures joutes printanières.

DES SPÉCIALISTES DU CRITÉRIUM DES JEUNES
Sur les vingt dernières éditions, trois entraîneurs revendiquent douze vainqueurs au total ! Cinq pour Philippe Allaire qui délèguera dimanche Monzon Normand (Hohneck), premier leader chez les poulains. Thierry Duvaldestin a lui gagné la course à quatre reprises et pourra compter sur Masina de Tillard (Face Time Bourbon) et Mack de Blary (Face Time Bourbon) pour passer lui aussi à cinq succès. Sébastien Guarato compte lui trois gagnants et le triple étoilé Province Courses lors de sa qualification Maestro River (Galius) sera sa carte-maitresse. Citons enfin la "team Prat" en lice avec Mat Manathis (Booster Winner) qui avait mené au succès Folelli en 2018.
Trotteur Français

Très attachée à Galius, j'espère que Maestro River va pouvoir faire une belle carrière... Guarato dit lui-même que s'il avait été ailleurs, le poulain aurait été attendu... Ça a le mérite d'être honnête mais il ne se projette pas très loin, comme s'il savait que le poulain en aurait vite assez mangé.
A ce moment là... pourvu qu'il claque rapidement des performances lui permettant de rentrer au haras...

Mais le lot est super dense... Maitre Jacques, Mille Étoiles, Monzon Normand et les deux Duvaldestin... c'est déjà un morceau... mais ça peut jaillir d'ailleurs à cet âge...
S'ils peuvent durer un peu 🍀🤞

P.Beauvisage propriétaire d’un des favoris - Mack De Blary

(En commentaire d’avant course Duval ne se montre guère optimiste , on a l’habitude , pensant que le poulain a besoin de vacances🤔)


Il ne manque plus qu’une victoire dans un Groupe 1 pour que la casaque rayée blanc et bleu de Philippe Beauvisage ne devienne classique, ce que pourrait lui apporter dimanche Mack de Blary (Face Time Bourbon) dans le Prix Comte Pierre de Montesson-Critérium des Jeunes. Depuis plusieurs saisons, ces couleurs sont devenues de plus en plus familières des amateurs de trot. De Carnaval du Vivier à Katinka du Mouchel, de Dorgali à Mack de Blary, ce propriétaire nordiste a développé une écurie raisonnée et performante, avec près de 23 % de réussite à la gagne, sans brûler les étapes mais tout en cherchant continuellement à progresser et à viser toujours plus haut.

Aujourd'hui à la retraite au Touquet - "l'hippodrome est à deux kilomètres de la maison", nous apprend-il -, Philippe Beauvisage n'a peut-être pas eu mille vies mais plusieurs, ça c'est certain. Ancien agriculteur, il a été maire d'une petite commune de la Somme pendant trente ans et élu au conseiller départemental durant une quinzaine d'années mais encore dirigeant d'une entreprise de 400 salariés dans le secteur du transport et de la logistique. Presque jour pour jour douze ans après son premier partant, Philippe Beauvisage peut espérer remporter son premier Groupe 1 avec Mack de Blary (Face Time Bourbon) dans le Critérium des Jeunes à Vincennes dimanche. Il ne cache pas avoir fait de la quête d'un premier classique un objectif à part entière. À cinq jours de l'échéance, Philippe Beauvisage répond aux questions de 24h le Mag, raconte son parcours, revient sur sa conception de propriétaire et confie ses attentes.

Douze ans après la première apparition de votre nom sur les programmes, vous êtes en position de remporter un premier Groupe 1 avec Mack de Blary dans le Critérium des Jeunes dimanche. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Philippe Beauvisage.- Il y a une part de rêve, c’est merveilleux d’en arriver-là. Je me souviens voilà quelques années que je trouvais déjà bien de courir à Vincennes. Maintenant, on a quelques chevaux qui peuvent disputer les Groupes, ce qui procure de véritables montées d’adrénaline supplémentaire. Alors, c’est une semaine forcément un peu particulière quand on a un partant dans le Critérium des Jeunes. Pouvoir courir à Vincennes ce genre de course est très plaisant.

Vous y avez déjà goûté ces derniers mois avec Katinka du Mouchel, n’est-ce pas ?

Tout à fait ! Elle nous a apportés beaucoup de satisfactions, permettant à ma casaque de gagner son premier Groupe 2 et de se placer à deux reprises à l’arrivée de Groupes 1. Tout cela dans un espace temps assez court car elle est encore assez jeune. Avec Thierry Duvaldestin, on a décidé d’arrêter sa carrière après sa dernière course dans le Prix Bold Eagle. Elle va être présentée à Idao de Tillard.

Comment cela se présente pour Mack de Blary dans le Critérium des Jeunes ?

Je vois les choses positivement. Courir le Critérium des Jeunes, c’est déjà beaucoup. De nombreux propriétaires aimeraient pouvoir le courir. C’est déjà une satisfaction d'être au départ. La préparation du poulain s’est bien passée. La concurrence est importante, notamment de la part des pouliches comme Mille Etoiles. Mais croyez-moi que mon cœur va s’accélérer si, jamais, "Mack" a la capacité de gagner. Quinze minutes avant la course, je vais commencer à marcher dans tous les sens.

Une décennie, c’est beaucoup et peu à la fois pour atteindre le plus haut niveau dans un sport, non ?

C’est en effet relativement court quand même. Il y a une dizaine d’années, j’ai commencé avec un cheval entraîné par Guy Verva. L’écurie s’est agrandie petit à petit. J’ai eu ensuite la chance de rencontrer Thierry Duvaldestin avec lequel on voyait les choses un peu de la même façon. Mes chevaux ont alors rejoint son écurie et, depuis, on fait tout ensemble avec une certaine réussite.

On ressent clairement à travers l’évolution de vos résultats et de vos achats - à commencer par Mack de Blary acheté yearling à Deauville 192.000 € en association - que la quête du haut niveau est votre objectif. Est-ce que l’on se trompe ?

Absolument pas ! C’est dans mon caractère de mieux faire les choses mieux. Cela a été toujours ainsi dans ma vie personnelle et professionnelle. Il y a une volonté d’améliorer les choses, d’avoir des objectifs toujours un peu plus ambitieux. Depuis trois ou quatre ans, on a en effet des objectifs nettement plus ambitieux avec nos chevaux. On a commencé à réussir avec Jack Tonic sur lequel je suis associé. Il y a eu ensuite "Katinka" donc et maintenant Mack de Blary. Ça fonctionne bien.

Était-ce une évolution logique ?

Peut-être pas tout à fait au départ. Mais, quand on entre dans ce sport, on est pris et on se met à se dire pourquoi pas je n’essaierais pas d’aller jusqu’au plus haut niveau. Quand vous regardez les plus grandes courses, cela vous donne envie. Pour cela, il faut trouver les chevaux qui en sont capables. Ma chance a été de rencontrer Thierry Duvaldestin qui ne se trompe pas beaucoup dans les achats qu’il fait. Plus globalement, cela correspond à mon caractère, à ma manière de voir et faire les choses.

Est-ce vrai aussi par rapport à votre parcours professionnel ?

Oui. À la base, j’étais agriculteur. En parallèle, j’exerçais beaucoup de responsabilités politiques, étant maire très jeune d’ailleurs d’une commune près d’Abbeville, président de communauté de communes et vice-président de conseil général. Mon fils n’étant pas très intéressé par prendre la suite de notre exploitation, nous nous en sommes séparés. Mais, comme je ne suis pas du genre à rester très longtemps inactif, j’ai eu l’opportunité Il y a une vingtaine d’années de reprendre une entreprise à redresser dans le secteur du transport et de la logistique, alors que je n’étais pas de la partie. J’ai acheté cette société qui était en règlement judiciaire. Cela a permis de sauver 70 emplois, puis je me suis vraiment investi. Le challenge a été relevé et, en une dizaine d’années, j’ai créé 400 emplois. Je m’en suis séparé il y a quatre ou cinq ans maintenant. J’aime les challenges et dans les chevaux c’est un peu ça.

Pouvez-vous développer ?

Quand on gagne quelques courses en province, ça donne envie de réussir à Vincennes et ainsi de suite. Pourquoi ne pas aller plus loin ? Ça ne fonctionne pas à tous les coups, mais c’est dans ma nature de se fixer des objectifs et d’essayer de les tenir, se fixer des choses un peu à l’avance pour là où on veut aller. Rapidement avec les chevaux quand vous en avez, vous voulez gagner des courses, d’abord sur les hippodromes autour de chez vous où vous prenez beaucoup de plaisir, puis c’est Vincennes, le temple du trot. Quand vous commencez à gagner à Vincennes, vous pensez à courir des Groupes. C’était très bien de gagner à Vincennes au début, maintenant ce n’est plus suffisant.

Concrètement, comment cette évolution s’est-elle faite ?

La rencontre avec Thierry Duvaldestin a beaucoup participé à cela. Elle a été déterminante pour arriver à ce niveau.

À vos yeux, quelles sont les qualités de Thierry Duvaldestin ?

C’est un grand professionnel. C’est surtout un metteur au point exceptionnel. Il comprend très vite le cheval qu’il a entre les mains et sait gérer la carrière d’un cheval. Je le vois encore avec Mack de Blary. On court dimanche le Critérium des Jeunes, ce qui est très bien. S’il fait un bon résultat, ce serait encore mieux, mais c'est un cheval que l'on voit plutôt dans la durée. Il n’est pas forcément précoce, mais il l’est un peu quand même.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

C’est assez exceptionnel... J’avais un ami alors Président de l’UPECT qui organisait un voyage pour aller voir l’Hambletonian aux États-Unis. Je commençais à avoir des chevaux et cela m’a intéressé. Parmi les professionnels présents, il y avait Thierry que je n’avais jamais vu et qui était en famille. Nos premières conversations ont donc eu lieu à New York ! Au moins trois ans après, comme je voulais franchir un cap en ayant des chevaux pour courir à Vincennes, j’ai repris contact avec lui via Clément qui était encore apprenti et que j’avais croisé sur un hippodrome. Jusque-là, j’avais mes chevaux chez Guy Verva grâce auquel j’ai pu commencer mon chemin dans ce milieu. C’’est lui qui l’a trouvé mes premiers poulains, comme Carnaval du Vivier mais aussi Dorgali. Je ne l’oublie pas.
Pourquoi avoir attendu quelques années avant de reprendre contact avec Thierry Duvaldestin ?
Peut-être parce que c’était un peu tôt à l’époque où l’on a fait connaissance. Dans ma professionnelle, j’ai toujours fonctionné étape par étape. C’est pareil dans les chevaux. J’aurais pu investir des sommes plus importantes au début de mes acquisitions. Mais je n’aime pas investir rapidement dans un milieu que je ne connais pas. Je veux apprendre d’abord à connaître le milieu.
Est-ce que ce milieu est facile à découvrir ?
Ce n’est pas facile, mais j’ai eu la chance de rencontrer Jean-Yves Lécuyer. C’est quelqu’un que j’ai beaucoup apprécié. Tous les ans, on allait chez lui pour voir et acheter des poulains dans les pâtures.

Gérez-vous votre écurie dont l’effectif est

composé d’une quinzaine de chevaux à courir comme vous gériez votre entreprise ?
Oui. Je la gère comme une entreprise. On a entre douze et quinze chevaux prêts à courir auxquels il faut ajouter les jeunes. Chaque année, j’essaye d’investir dans cinq à huit poulains et pouliches, soit aux ventes, soit directement chez les éleveurs. J’aime bien d’ailleurs aller découvrir les yearlings dans les prés. Cela me ramène à mes origines agricoles. C’est un peu un retour aux sources.

Faites-vous des parallèles entre le monde de l’entreprise et celui des courses ?
Pas vraiment. J’ai maintenant un certain âge et que je ne vois plus les choses de la même façon. Avec mon entreprise, il fallait avoir des résultats. Aujourd’hui, je cherche avant tout avec mon écurie qu’elle s’auto-finance à peu près. Après, un cheval peut très rapidement faire la différence. Quand vous avez une cinquantaine d’années et que vous dirigez une entreprise, le résultat est obligatoire, surtout quand vous avez des centaines de salariés. Avec les chevaux, cela ne concerne que moi. Je ne suis pas responsable de salariés. Ma vie professionnelle me donne une expérience sur laquelle je peux me reposer. Sans ce parcours professionnel, je n’aurais sûrement pas fait de la même façon ce parcours dans les chevaux. J’aurais peut-être moins investi. Si j’ai investi, c’est parce que j’avais une expérience professionnelle. Maintenant, il y a forcément des choses qui vous échappent quand vous travaillez de la manière vivante comme le sont les chevaux. Du jour au lendemain, alors que tout va très bien, on peut vous appeler pour vous dire que votre cheval a un problème de santé.

Est-ce facile à accepter ?

Ça fait mal au cœur mais il faut savoir être très patient. Les chevaux m’ont d’ailleurs appris la patience. Je suis certainement beaucoup plus patient qu’avant.

Votre plaisir est-il le même quand vous êtes associé sur des chevaux comme Mack de Blary ?

Grâce à cela, j’ai rencontré Jan Kumpen (Écurie Olmenhof) qui est devenu un ami après l’achat en commun de Mack de Blary. Ce jour-là, à Deauville, nous étions tous les deux enchérisseurs sur ce poulain et on s’est dit qu’il valait peut-être mieux s’associer pour l’avoir. Ça s’est fait naturellement. Depuis, chaque année, nous achetons un yearling ensemble aux ventes, comme l’été dernier avec un autre fils de Face Time Bourbon. Je suis toujours partant pour m’associer avec quelqu’un d’aussi sympathique que Jan. Je n’en suis pas encore à son niveau, car lui a déjà gagné Groupe 1 même s’il a dû longtemps patienté avant d’y arriver en France. Les courses m’ont permis de découvrir un nouvel univers que je n’aurais jamais connu si je n’avais pas eu de chevaux. Moi qui aime le contact et rencontrer de nouvelles personnes, ce qui avait entre autres motivé mon parcours en politique, je retrouve cela avec les courses.

Trotteur Français

Pour moi ce que dit Duvaldestin de Mack de Blary est ahurissant... Pourquoi faire courir un jeune cheval apparemment estimé si c'est sans réelle ambition...il peut se prendre une balle dans une course comme ça... Et il met un emoji vert, va comprendre...

Merci pour l'interview du co-propriétaire du poulain, quel parcours...

Très intéressante interview. Merci Altratus .

Duval est vraiment le nouveau dieu de tous ces crédules !!!

iroisebleue écrit: Pour moi ce que dit Duvaldestin de Mack de Blary est ahurissant... Pourquoi faire courir un jeune cheval apparemment estimé si c'est sans réelle ambition...il peut se prendre une balle dans une course comme ça... Et il met un emoji vert, va comprendre...

Je trouve les propos de THD tout a fait raccord avec mon ressenti. Il a très certainement les capacités d'être dans les 3 premiers, à conditions qu'il soit mené au mieux de ses capacités.
Comme il l'a souligné, il manque de vélocité mais pas de dureté. il faudra donc qu'il soit très près de la tête, sans être complètement à fond pour pouvoir résister aux snipers.
Y'a pas le rital aujourd'hui, il ne devrait donc pas forcer outre mesure pour compenser son manque de vélocité.

Maitre Jacques remporte son G1 sur le Critérium des Jeunes

2ème : Mille Etoiles
3ème : Mack de Blary
4ème : Missandei
5ème : Morality