pour ceux qui ont loupé le tirage et veulent se rattraper
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La deuxième finale des Amérique Races PMU emmène les participants sur le terrain de la vitesse. Le Prix de France Speed Race (Groupe 1) ne se propose pas comme une revanche du Prix d’Amérique Legend Race (Gr.1) cette année. Les changements de données font que l’édition de l’année devrait se glisser plutôt dans le registre de la confirmation. Ou alors dans celui de l’élargissement d’un règne. Le crack Idao de Tillard vient de remporter la Legend Race et excelle particulièrement dans l’exercice proposé dimanche. Il possède une vitesse naturelle exceptionnelle et fait figure, plus que jamais, de vainqueur tout désigné. Le seul bémol a été introduit par le tirage au sort de sa place derrière l’autostart. Avec le 7, Clément Duvadestin, dans son rôle de pilote, devra composer.
Le tirage au sort des places à la corde, auquel a participé le journaliste sportif de Canal+ Hervé Mathoux, a introduit une nouvelle dimension dans le Prix de France Speed Race (Gr.1) ce jeudi. En positionnant les candidats les mieux classés du Prix d’Amérique Legend Race dans des couloirs extérieurs, tant en première qu’en seconde ligne, la composition de la grille de départ opère comme un rééquilibrage des forces en présence. Avant de connaître le numéro d’Idao de Tillard (Sévérino), Clément Duvaldestin avait déclaré : "Tout m’irait mais j’aimerais éviter les numéros 7, 8 et 9." Avec le 7, il ne sera donc pas dans une position idéale. Mais les positions également excentrées des opposants les plus attendus d’Idao de Tillard placent tous les protagonistes dans un même scénario "difficile" au départ. De ce point de vue, il y a une équité dans la difficulté.
En conférence de presse
Le tirage au sort des places à la corde, auquel a participé le journaliste sportif de Canal+ Hervé Mathoux, a réparti les forces en présence plutôt en faveur de ceux attendus dans les seconds rôles. Avant de connaître le numéro d’Idao de Tillard, Clément Duvaldestin avait déclaré : "Tout m’irait mais j’aimerais éviter les numéros 7, 8 et 9." Avec le 7, le favori de l'épreuve ne sera donc pas à la place rêvée par son entourage. Mais les positions également excentrées des meilleurs opposants d’Idao de Tillard dans le Prix d’Amérique Legend Race, rééquilibrent les choses et placent tous les protagonistes dans un même scénario, de "difficulté partagée" au départ. Hokkaïdo Jiel (Brillantissime) a reçu le 17 en seconde ligne, Joviality (Chapter Seven), le 9 en première et Go On Boy (Password) le 18 en seconde. Lors de la conférence de presse, Clément Duvaldestin réagit : "Il y d’autres très bons chevaux qui sont à l’extérieur. On est tous un peu sur le même bateau et il faudra faire avec."
Avec le 1, Hooker Berry (Booster Winner) devra de son côté éviter de tomber dans l’emprise du peloton. Son driver Nicolas Bazire n’est pas inquiet, expliquant : "C’est bien, Hooker Berry a de la vitesse et il ne fallait être trop en dehors. Le 1, c’est bien."
Les deux premiers de la précédente édition de ce Prix de France Speed Race, Ampia Mede Sm (Ganymède) et Vivid Wise As (Yankee Glide), se retrouvent dans une configuration quasiment identique à 2023. Ampia Mede Sm a en effet reçu le 6 (contre le 5 l'an dernier) et Vivid Wise As le 4 (comme l'an dernier).
Le cheval le plus vite de l’hexagone
Ses talents de pure vitesse, Idao de Tillard les a montrés en plusieurs occasions. C’est sans doute dans le Prix Jockey – Critérium 5 Ans Q2 (Gr.2) qu’il avait été le plus impressionnant dans ce registre, le 2 septembre dernier. Loin dans le dernier tournant et accroché à l’entrée de la ligne d’arrivée, il avait réussi à signer la victoire de l’impossible, concluant dans un chrono supersonique (1’04’’4 ses derniers 200 mètres) et faisant dire à son driver Clément Duvaldestin : "J’avais le sentiment que les autres n’avançaient plus. C’est simple, je n’ai jamais été aussi vite avec un cheval." Pour Thierry Duvaldestin, le verdict place son pensionnaire comme le n°1 dans le registre de la vitesse : "Idao de Tillard a une vitesse hors norme. C’est comme un lévrier, il baisse la tête et fonce. Il n’y a pas un cheval en France qui peut aller aussi vite que lui sur 250 mètres. Il a cela en lui comme un pur sang et on ne peut l’expliquer."
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Après le sacre d'Idao de Tillard dans le Prix d'Amérique, c'est avec un parfum de revanche que les champions vont retrouver la cendrée de Vincennes ce dimanche. Le Prix de France verra s'élancer 18 champions de 5 à 11 ans derrière l'autostart qui tenteront tous de succéder à Ampia Mede SM. Si la jument italienne sera candidate à sa propre succession, nul doute que le lauréat du prix d'Amérique, Idao de Tillard sera le grandissime favori au départ, malgré le fait qu'il partira avec le numéro 7 en dehors.
Le grand favori : Idao de Tillard
Impressionnant vainqueur du Prix d’Amérique, malgré les doutes quant à son degré de forme, Idao de Tillard s’élancera comme le grandissime favori de cette Speed Race. Doté d’une vitesse de base hors du commun, le champion de la famille Duvaldestin a déjà trotté sur le pied de 1"09"7 sur le parcours des 2 175 mètres départ volté. Nul doute qu’il pourrait afficher un temps similaire ce dimanche en s’élançant derrière la voiture. S’il ne se montre pas fautif comme lors du Prix René-Ballière où il luttait pour la victoire, il sera difficile de l’empêcher de signer le doublé Prix d’Amérique, Prix de France.
Les placés de l’Amérique
Surprenant deuxième de l’Amérique à la côte de 92/1, Hokkaido Jiel, a remontré son bon visage après une première partie de meeting d’hiver en demi-teinte. Lauréat en juin dernier du Prix René-Ballière, sur le parcours qui nous intéresse dans la fabuleuse réduction de 1"09"1, le champion de Jean Luck dispose d’une bonne chance s’il parvient à se sortir de son numéro 17 en seconde ligne. La jument suédoise, Joviality, a montré depuis le début de l’hiver qu’a seulement 5 ans elle avait le niveau pour rivaliser avec les meilleurs trotteurs du monde en terminant troisième du Prix d’Amérique. Détentrice d’un record de 1"09"2 établi sur la distance de 1600 mètres à seulement 3 ans quand elle évoluait aux Etats-Unis, il semble évident que le raccourcissement de la distance ne devrait pas la déranger. Malheuresement, l'éléve de Sabine Kagebrant aura le gros désavantage de devoir partir du couloir 9. Auteur d’une fin de course tonitruante pour venir prendre la quatrième place dans l’Amérique, Go on boy, se présentera de nouveau déferré des quatre. Deuxième de la dernière édition de l’Elitloppet à Solvalla, le protégé de Romain Derieux, devrait lui aussi apprécier la distance des 2 100 mètres. Il devra cependant se sortir de son numéro 18 en seconde ligne, considéré comme le plus difficile à négocier. Autre surprise à l’arrivée du championnat du monde des trotteurs, Italiano Vero, a rassuré en terminant cinquième. Détenteur d’un record de 1"10"5 sur les 2 175 mètres départ volté à l’âge de 4 ans en étant ferré, le parcours de vitesse ne devrait pas non plus déranger l’élève de Phillipe Allaire. Son numéro 13 en seconde ligne constituera néanmoins un petit désavantage.
Le spécialiste : Vivid Wise AS
Auteur d’une très encourageante reprise de contact avec Vincennes (9ème du prix d’Amérique), Vivid Wise AS, retrouve le parcours de ses plus grands exploits sur notre sol. Le champion italien a établi le record de l’épreuve (1"09"7), en remportant l’édition 2022, faisant tomber le mythique record de Kool du Caux. Deuxième l’an passé, le partenaire de Mathieu Abrivard, âgé désormais de 10 ans a encore trusté les victoires dans les Groupes 1 en 2023 en remportant la Yonkers International Trot, aux Etats-Unis. Nul doute que ce cheval spécialiste des courses de vitesse visera le podium pour tenter d’augmenter son immense compte en banque qui compte déjà 3 627 158 € de gain.
Les Battus du Prix d’Amérique
Tenante du titre, Ampia Mede SM, s’est montrée décevante dans le Prix d’Amérique alors qu’elle était très en vue. On se gardera bien d’éliminer la championne entraînée par Fabrice Souloy, d’autant plus qu’elle sera encore associée à Franck Nivard lauréat à 6 reprises de cette Speed Race. La jument d’origine italienne s’élancera du couloir 6, en quête de revanche. Sixième de l’Amérique, Hooker Berry, n’a pu rééditer son exploit de 2023. Néanmoins, nanti du numéro 1, le représentant du clan Bazire n’aura pas d’efforts à réaliser en partant et pourrait venir placer sa redoutable pointe de vitesse finale s’il parvient à s’extirper de la corde. Rapidement dominé dans l’Amérique après avoir, animée les débats, Hail Mary, devrait être plus à son avantage sur ce parcours de vitesse. Son numéro 2 derrière l’autostart pourrait lui permettre d’enfin dévoiler son potentiel sur notre sol. Les deux attentistes, Inmarosa et Emeraude de Bais n’ont pas démérité dans la belle, elles seront de nouveaux à l’affût de la moindre défaillance, d’autant plus que le rythme soutenu pourrait servir leurs intérêts.
Horsy Dream, l’X de la course
Perturbé par des problèmes de santé cet hiver, Horsy Dream, était pourtant vu par les observateurs comme l’un des potentiels favoris du Prix d’Amérique avant d’entamer le meeting. Le protégé de Pierre Beloche, n’a pas été revu depuis sa cinquième place dans le Prix de Bourgogne. Associé pour la première fois à Paul Ploquin, ce lauréat du Critérium Continental et du Prix de Sélection ne peux pas être totalement écarté, bien qu’on ne puisse pas réellement situer son état de forme.
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Le temps fort de ce dimanche 11 février sera sur l'hippodrome de Vincennes. Deux semaines après le Prix d'Amérique, place au Prix de France - Amérique Races PMU, disputé sur le parcours réduit des 2100 mètres de la grande piste. Hormis le sacre du phénomène Idao de Tillard, un autre cheval a laissé une impression très favorable, à savoir Go On Boy, qui s'est classé quatrième ce jour-là.
Le fer de lance de Romain Derieux s'est retrouvé dans tous les mauvais coups ! Englué dans le dernier tiers du peloton, le fils de Password a vu le jour tardivement et a su accélérer d'une façon peu commune, signant les meilleurs derniers 500 mètres en 1'09"7 et les meilleurs 200 mètres en 1'03"9. Son mentor émettait des regrets après la course : "On ne refait pas les courses mais il allait tellement vite que je ne voyais pas combien de chevaux j'avais à mon intérieur. Je n'ai même pas eu le temps de voir le poteau passé".
Ce dimanche 11 février, le dernier lauréat du Grand Prix de Wallonie (Gr.1) découvre une belle occasion de prendre sa revanche. Il retrouve une distance qui l'avantage et sera certainement une nouvelle présenté pieds nus selon les propos de Romain Derieux tenus dans notre émission Le Grand Debrief : "Désormais, je peux me permettre de le déferrer mais le numéro derrière la voiture sera quand même important. Tout est une question de parcours". Une déclaration qui montre de la confiance mais également des interrogations.