PRIX D'AMERIQUE 2024 (G1, attelé, Vincennes) : Idao de Tillard

Tres heureux de voir les couleurs de Monsieur Sevestre briller sur la plus haute marche du trot ! Il nous a introduit a la passion et vie de petit propriétaire avec Vinci. Toujours très modeste et respectueux envers les professionnels et envers le public aux hippodromes sur ce forum même envers les "emmerdeurs"....
Savourez.
Merci a tous pour les photos.... je viens de voir que Clement avait les gants "noir-bleu" - detail que je viens de noter pour la premiere fois.
Le temperament du cheval avant et après course ... incroyable -

La dernière photo vaut son pesant d'émotions ! Je crois bien que nous avons vu les trois hommes et la femme les plus heureux du monde aujourd'hui ! Et ça, ça fait énormément de bien !

Non mais quelle m...de ce Raffin, le boucher qui fausse toute la course ; j'espère que Reden lui a passé un savon ...
Rien à voir avec Goop qui sait démarrer un cheval et le driver au mieux de ses intérêts (20 euros placés, toujours ça de pris, merci Bjorn) ...
Hussard, la vedette américaine des G2 qui s'est épuisé dans les prépas, je n'ai même pas considéré sa candidature ...
Emeraude et Vivid pleins de ressources mais emmurés, on a déjà le jumelé du prix de France ...
Italiano, je me doutais que ce serait bien, il bat Hooker et Ampia, il aurait pu le faire l'an dernier avec un driver plus audacieux ...
Quel est le nom du poney qui a gagné ? J'ai déjà oublié ...

Paris turf
Dimanche 28 janvier à Vincennes - Prix d'Amérique Légend Race 2024 (Gr. I) : Idao de Tillard dans la peau du super-héros
Le poids du destin n'était pas trop lourd pour Idao de Tillard. Sa domination dans l'épreuve reine du trot français ne souffre aucune contestation, à l'issue d'une prestation très offensive. Il devient le digne héritier de nombreux grands champions, dont les défaites se comptent sur les doigts de deux mains.



Clément Duvaldestin (25 ans) n'a pas tergiversé. Il avait parfaitement conscience d'être assis au sulky du cheval le plus talentueux de la course et l'a piloté en conséquence, optant pour une tactique offensive afin d'éviter les pièges inhérents à un peloton aussi touffu. Dans la montée, Idao de Tillard n'avait pas le plus beau rôle en devant contrer le roc Izoard Védaquais, tout en évoluant lui-même à l'extérieur de l'animateur. Mais celui qui se prévalait de la carte de visite la plus clinquante, avec seulement dix défaites au compteur depuis le début de sa carrière, a prouvé qu'il
n'était pas considéré comme le n°1 français depuis plus d'un an par hasard.

Le fils de Sévérino a nettement dominé la situation tout au long de la ligne droite, rendant un verdict implacable. Même si Go On Boy a terminé à la vitesse du vent (quatrième), après un déroulement de course chaotique, laissant de gros regrets à ses preneurs, il ne fait aucun doute que le plus fort a franchi le poteau en tête. Clément Duvaldestin sait pertinemment ce qu'il doit à celui lui ayant offert son premier groupe à Vincennes, son premier classique (Prix de Sélection 2022) et, maintenant, son premier Prix d'Amérique.


“À chaque fois que je franchis le poteau en tête avec Idao, je mesure pleinement la chance d'être tombé sur un tel cheval dans ma vie. J'étais très concentré et serein tout au long du parcours, puis ça a été l'explosion ! Mon cheval a vraiment été très fort. Je tiens à le remercier, lui, comme toutes les personnes ayant contribué, de près ou de loin, à cette grande victoire.”

Puissance trois
Si Clément Duvaldestin est devenu le deuxième driver le plus jeune à décrocher le Graal, s'intercalant entre son copain Nicolas Bazire (21 ans) et Jean-Étienne Dubois (26 ans), il a permis à son père, Thierry, de tripler la mise dans le Prix d'Amérique, qu'il avait décroché avec Ready Cash (2011 et 2012). En termes de tempérament, Idao de Tillard se démarque considérablement de son glorieux aîné. Sa force tranquille affichée avant, pendant et après la bataille le rapproche plutôt d'un Jag de Bellouet ou d'un Timoko.

“C'est un cheval hors normes, presque une énigme pour moi, commentait Thierry Duvaldestin au micro de Michel Burgio. Je ne trouve pas les mots ; nous réaliserons sans doute plus tard que nous l'avons gagné en famille. Idao n'a pas eu une course facile, mais Clément a fait confiance à son cheval et celui-ci le lui a bien rendu. Il a un talent fou. Franchement, tout à l'heure, je ne tenais plus debout... J'avoue que les contrariétés que nous avons connues pendant sa préparation, ces quinze derniers jours, m'avaient rendu très nerveux. J'étais vraiment pressé d'arriver à lundi !”

Idao de Tillard a fait d'autres heureux, tel son propriétaire, Cyril Sevestre, rencontré au pied du podium par Sylvain Copier : “Quelle histoire ! On ne peut pas monter plus haut. Je n'arrive pas à croire qu'une personne comme moi, non issue du milieu, un simple turfiste passionné de trotteurs, ait réussi à gagner le Prix d'Amérique... J'espère que cela fera naître des vocations. Il fallait qu'Idao le remporte au moins une fois. On verra s'il réédite cet exploit dans les éditions à venir, mais c'est fait et je suis apaisé pour la suite de sa carrière”.


Pour l'éleveuse du super-héros, Françoise Chaunion, il s'agissait de l'aboutissement de plus d'un demi-siècle d'élevage de “Tillard”, le label créé par son père, Albert Chaunion : “Quelle récompense, c'est extraordinaire !”

C'est beau... Cela faisait longtemps que je ne n'avais pas savouré un Prix d'Amérique ainsi. Pourtant plusieurs chevaux que j'aime beaucoup sont malheureux. Mais les 4 premiers, quel récital des chevaux et drivers, et bien sûr de ceux qui les préparent, les entourent au quotidien.

Gobernador, classieux mais souffrant bien trop des pieds pour montrer plus, avait déjà donné un cheval de valeur en Severino. Mais là... Voilà un athlète ultra fort, complet, beau et paisible (!), qui va proposer une très belle alternative aux sangs dominants au haras.

Et c'est le produit de 50 ans de passion d'élèvage.

Mais ce quatuor aujourd'hui, je le remercie pour le spectacle. Hail Mary le paie très cher mais il concourt à la beauté de la course, tout comme Izoard.
Idao n'a pas tremblé plus que Clément avec deux gardes du corps dans la montée, et des finisseurs dans le dos. Mais quel sang froid d'avoir temporisé pour pouvoir faire parler la poudre ensuite.
On se moquer des chronos quand c'est franc et net.

Go on Boy.... Hokkaido, c'est leur niveau.

Et Joviality me fait tellement plaisir. Pourvu qu'elle puisse durer encore un peu même si elle a déjà eu deux carrières et n'a que 5 ans.

Merci 🙏🙏🙏

Très bonne remarque de Iroise : « on se moque des chronos quand c’est franc et net »
Cette année a finalement été très tactique, un peloton toujours groupé (longtemps à 4, puis à 3) duquel seul Idao c’est extirpé pour triompher. C’est sur que ça crée des frustrations pour ceux qui n’ont pas fait les bons choix en début de course (quand ils ont eu le choix). C’est aussi pour cela qu’il y a un driver.
Au final, un chrono assez éloigné des 1’10’’8 de FTB et 1’10’’9 de DDP en 2021, des 1’11’’2 de Bold en 2017 et Belina / Readly en 2018 et des 1’11’’3 de DDP / Galius en 2022 et Gu / Délia en 2021.
Mais finalement, le chrono on s’en fout : l’essentiel est de partir en même temps que les autres et de finir avant ! Et ça, c’est fait, et bien fait.

Le principal c'est de gagné peu importe le chrono

IDAO sur le toit du monde , comme le sommet du KILIMANDJARO ! Félicitations à l'entourage .

J’ai pu vivre de grands moments hier sur l’hippodrome,avant pendant et après la course quand tu as un " gars", d’une simplicité d’une accessibilité que je qualifierai humainement d’exceptionnelle et ce gars somme toute assez décontracté, 30 minutes avant le depart, s’appelle CYRIL SEVESTRE et échange avec toi durant 10 bonnes minutes à bâtons rompus sur son cheval sa passion son histoire.
Ça me restera toute ma vie Cyril, je t’en remercie même si pour toi’ il n’y a rien de plus naturel et sincère
Parfois qu’est ce que ça fait du bien que les honneurs reviennent à des personnes comme toi qui le mérite pleinement surtout à côté d’un entraineur comme Thierry duvaldestin qui prend de la place et attirent les médias à juste titre vue sa carrière et sa réussite aussi bien dans les courses de petites catégories en province que dans les groupes 1 de renommée internationale (40 groupes 1 svp)
Comment ne pas finir sans parler d’IDAO, qui gagne à la manière des forts tel que je vous le laissais entendre dans mon dernier message ici avant la course( "il allait vous époustoufler en prenant tête et corde sans ne plus la lacher" il s’est même infliger une difficulté supplémentaire en faisant la grande partie du parcours nez au vent, d’abord en 4eme puis 3eme et enfin 2eme épaisseur avant de pouvoir encore accélérer à l’entrée de la ligne droite.
Et même avec la présence de Jushua tree ou autres absents hier, cela n’aurait ren changer
Merci à tout l’entourage