www.paris-turf.com/actualites/fin-pret-pour-cet-objectif-249918
“Fin prêt pour cet objectif”
Par
Yann Daigneau | Publié le samedi 15 février 2020
Pas revu depuis son succès dans le Prix Auguste François, avec Alexandre Abrivard, Boss du Meleuc a été préparé avec soin par Yannick-Alain Briand pour défendre son titre.
Absent depuis sa victoire, le 11 décembre, dans le Prix Auguste François, le fer de lance de l'écurie de Yannick-Alain Briand, Boss du Meleuc, remet son titre en jeu, dimanche, à l'occasion du Prix du Pontavice de Heussey. “YAB” nous donne des nouvelles de son protégé.
• Boss du Meleuc n'a pas été revu depuis son plaisant succès du 11 décembre dans le Prix Auguste François. Pour quelles raisons ?
Avec du recul, je me suis rendu compte que le cheval était bien meilleur quand il avait du temps entre ses courses. Il n'aime pas courir à répétition et réalise toujours des belles valeurs quand il se présente sur la fraîcheur. Avec ses gains, il n'avait malheureusement pas d'engagements en province à l'attelé et je n'avais pas envie de le présenter dans cette spécialité à Vincennes. Le cheval est venu s'exercer la semaine dernière à Cagnes et il était parfait, même s'il faut bien reconnaître qu'il ne se livre pas trop quand il est seul en piste. Il a fait un dernier boulot, mercredi matin, à la maison et il était extra !
•
Est-il prêt à défendre son titre dans le Prix du Pontavice de Heussey, dimanche ?
J'ai eu des doutes au début du meeting d'hiver, mais le cheval avait connu des petits contretemps dans sa préparation. Sa dernière victoire, dans l'excellente réduction kilométrique de 1'10''6, prouve qu'il n'a rien perdu de sa superbe et il va se présenter au top pour cet objectif. C'est un véritable lion sur ce parcours des 2.175 mètres où il compte cinq succès et deux podiums en huit sorties. C'est le plus riche du lot et il est prêt à défendre sa couronne.
• Pour la première fois depuis dix ans, vous n'avez pas terminé dans les deux premiers au classement des victoires chez les entraîneurs, en 2019. Est-ce une déception pour vous ?
Non, du tout. Le bilan est quand même très bon avec 161 succès en 2019 et un peu plus de 2.700.000 euros accumulés. Il y a une petite répercussion (10 %), avec la baisse des allocations, sur le chiffre d'affaires, mais on s'en sort et je ne peux pas me plaindre vis-à-vis des plus petits entraîneurs qui ont plus de mal à joindre les deux bouts. Les résultats sont constants depuis plusieurs années et les objectifs sont remplis. Finir tête de liste des entraîneurs est toujours une fierté et cela récompense le travail de toute une équipe, mais le principal est de faire tourner la boutique. Je surveille toujours d'un coin de l'œil le classement à quelques mois de la fin d'année, mais il sera encore bien difficile de battre le “King” Jean-Michel Bazire. Il a certes levé le pied au sulky, mais la réussite de ses pensionnaires est exceptionnelle et il sera encore compliqué de finir devant lui en 2020.