Prix JL Lagardère 2018 (gr. II, attelé, Enghien) : Aubrion du Gers

Paris Turf - Empiètement d'Aubrion du Gers : “Ce n'était pas durable”
Par Kévin BAUDON | Publié le mardi 14 août 2018


Aubrion du Gers résiste à Bird Parker dans le Prix Jean-Luc Lagardère (Gr. II)

À la sortie du dernier tournant, Aubrion du Gers, alors en tête, tutoie les piquets, mais aucune enquête ne sera ouverte, ce qui n'a pas manqué de faire réagir certains professionnels. “Nous avons regardé le film et la décision était unanime, affirme Olivier de Seyssel, commissaire à la SECF. Aubrion du Gers a roulé sur cinq piquets, ce qui est toléré. Effectivement, il est entré à l'intérieur de deux d’entre eux sur dix centimètres. Son mouvement n'était pas durable. Guillaume Maupas a rencontré les fédérations régionales depuis le début de l'année et a souvent été interpellé à ce sujet, raison pour laquelle nous allons travailler sur cet axe afin d'être plus précis.” De l'avis général, cela n'a en rien modifié l'arrivée, mais l'harmonisation est aussi demandée. 

OK merci du papier Eleazar ..vraiment chiant qd méme , tronqué & fausse les autres
driver & plus les allocations des autres ..faut vraiment etre sévére ..sur ce point .

Cette course a offert un spectacle de très haut niveau dans lequel les deux meilleurs chevaux (Aubrion du Gers et Bird Parker) se sont livrés à un final épique, sans oublier le 3è (Cash Gamble) qui fait une superbe valeur.
Les meilleurs ont lutté à armes égales et ont donné le meilleur d'eux-mêmes, c'est tout ce qui compte.
J'ai pris beaucoup de plaisir à voir cette course qui a tenu ses promesses et tant pis pour les grincheux...

Prochain objectif d'Aubrion du Gers : Prix d'Eté (International Groupe II) le samedi 8 septembre à Vincennes.
En attendant, on ne sais toujours pas quand Bold Eagle fera sa rentrée, peut-être le 28 octobre à Feur dans le GP du Centre Est ...

on ne sais toujours pas quand Bold Eagle fera sa rentrée, peut-être le 28 octobre à Feur

il a confirmer pour le 28 Octobre -)

Yen a qu' on essayé d'empiéter les piquets avant JMB
Ils ont eu des problemes

Le Parisien - Aubrion gagne et bat le record


Enghien, le 14 août. Jean-Michel Bazire avec Jos Verbeeck, Jean Pascal Bragato et Julie Grenet, après la victoire d’Aubrion du Gers dans le Prix Jean-Luc Lagardère.

SCOOPDYGA/COSTABADIE Pierre

Aubrion du Gers s’est encore une fois montré impérial pour remporter le Prix de Jean-Luc Lagardère (Gr. II), en établissant le record de la course. Mais ce succès est sujet à polémique.

Une victoire et un record à la clé. Les courses se suivent et se ressemblent pour Aubrion du Gers. Cette fois-ci, l’élève de Jean-Michel Bazire a pulvérisé le record du Prix Jean-Luc Lagardère, détenu par Illaria Jet en 2010 (1’12’’8), en bouclant son parcours dans la réduction kilométrique de 1’11’’3.

La phase finale du Prix Jean-Luc Lagardère

TROT. Course sans concession dans le Prix Jean-Luc Lagardère (Gr.II) et la victoire revient à AUBRION DU GERS devant BIRD PARKER et CASH GAMBLE
Le chrono: 1'11''3 record de la piste@JMBlofficiel@HarasBouttemontpic.twitter.com/RmfFVWSEl5
— Le Parisien Turf (@leparisien_turf) 14 août 2018

« Il a été incroyable aujourd’hui (mardi), indique JMB. Il y a eu beaucoup de train et il a fallu batailler pour s’imposer. Mais au fil du temps, il ne fait que s’améliorer. Même dans son physique, il évolue. C’est un véritable athlète, et de modèle, il est magnifique. »
« Il aurait une première chance dans un Prix d’Amérique »

Cette épreuve labellisée Groupe II avait des airs de Prix d’Amérique. Une édition extrêmement relevée qui fait dire à Jean-Michel Bazire : « S’il pouvait courir un Prix d’Amérique, il aurait une première chance, c’est sûr. Il est maniable, il peut aller devant ou courir caché. C’est un cheval complet et il détient les qualités pour remporter cette course. »

Bird Parker fait briller Aubrion du Gers

Pour réaliser de grandes performances, il faut de grands adversaires. Et Bird Parker a été à la hauteur de l’évènement, battu avec les honneurs par un cheval qui lui était tout simplement meilleur. « Bird a été excellent mais n’a fait que pousser mon cheval, confie le multiple Sulky d’or. Aubrion est incroyable pour cela. C’est un phénomène. » Des propos confirmés par Jean-Philippe Monclin, driver de Bird Parker. « Le cheval a encore une fois été très bon, mais il n’y avait pas grand-chose à faire face à Aubrion. »

Les piquets font polémique

Même si cela ne change rien à la domination d’Aubrion du Gers, ce dernier a « touché les piquets » dans le dernier tournant, selon les commissaires de course. En visionnant les images, plusieurs piquets (6 ou 7) vacillent au passage du sulky d’Aubrion et la roue gauche de son sulky semble être à plusieurs reprises à l’intérieur de la piste. « Au total, il a été deux fois à l’intérieur des piquets mais pas de façon durable », toujours selon les commissaires. Un incident regrettable déjà constaté lors du Prix des Ducs de Normandie, à Caen, le 16 mai, et qui pourrait motiver une disqualification. « Récemment, pour le même motif, j’ai été disqualifié et sanctionné de deux jours de mise à pied, alors que mon cheval avait des difficultés à prendre le tournant, s’agace un driver de la course. Et je terminais cinquième… » Un sentiment partagé par plusieurs professionnels, mais qui ne change rien au jugement des commissaires. Deux poids deux mesures diront certains…

Radio Balances - Emission du 17/08/18

Le débrief du Prix JL Lagardère avec la polémique des piquets : à partir de 12:00

a la tète du client a la tète du client mes quelle facilitée surtout avec certain
moi je suis parieur donc cela me gave de voir cela
cela ne change rien au superbe driver jmb
mes depuis quelques courses cela commence a faire beaucoup de largesse pour ce monsieur
secf ou êtes vous

Paris Turf - Point de vue de Kévin Baudon : Fallait pas, mais…
Par Kévin BAUDON | Publié le vendredi 17 août 2018


Le succès d'Aubrion du Gers dans le Prix Jean-Luc Lagardère a beaucoup fait parler

Le dernier tournant du Prix Jean-Luc Lagardère a beaucoup fait parler. Plus que le duel Aubrion du Gers - Bird Parker, qui a débouché sur un record.
À la sortie du dernier tournant,
le futur lauréat empiète (lire l'édition de mercredi). Il faut donc regarder ce que dit le code. L'article 67-II indique : “Lorsqu'un cheval sort de la piste ou que son attelage empiète durablement sur la bordure de la piste par suite d'une manœuvre délibérée de son jockey,
il peut être disqualifié, même si son classement ne lui donne droit à aucune allocation.” Comme pour le texte portant sur les changements de ligne, qui n'ont pas toujours abouti sur un distancement même quand le cheval gêné s'est montré fautif, ce verbe “pouvoir” est gênant. Il permet toutes les justifications. Pour en revenir au cas de mardi, les commissaires, à l'unanimité, ont décidé de ne pas ouvrir d'enquête. On peut dire que cette décision est logique car cela n'a pas changé le résultat, ce que plusieurs pilotes participant à l'épreuve ont confirmé. Cependant, le 25 juillet, Franck Nivard, pour à peu près les mêmes faits, avec une jument qui avait du mal à tourner, a été distancé de la cinquième place et s'est vu infliger une mise à pied de deux jours,
le mouvement ayant été jugé durable (par les mêmes commissaires à une personne près). Il méritait d'être maintenu. Denver de Vandel, hier à Meslay, lui, aurait dû faire l'objet d'une enquête.

Si on ne sanctionne pas au premier piquet dépassé pour rendre la règle implacable, il faut donc être plus précis. Ce qu'a confirmé Guillaume Maupas, directeur technique du Trot : “Après avoir fait le tour des comités régionaux,
il ressort que c'est le problème numéro 1 à l'heure actuelle. Il y a Enghien, où les virages relevés accentuent sans doute les mouvements, mais on a remarqué parfois des cas dans le tournant de Joinville à Vincennes, alors qu'en province, les piquets ne sont pas tous placés à la même distance suivant les hippodromes. Nous allons travailler sur ce sujet.”

Harmonisation sera le maître mot réclamé par professionnels et turfistes.