Je comprends pour le manque dans les prochains mois, Cyna... Quand ma chouette jument capable de courir en région parisienne était en compétition (année des J, ça remonte), mon père et moi étions comme des dingues à surveiller ses courses (elle etait en location...nous avions eu trop de difficultés sous nos couleurs avant, étant modestes éleveurs et forts naïfs au départ), et les mois sans compétition ou les périodes creuses, c'était vraiment un manque...
Quand on élève, il y a au moins le plaisir de se projeter dans la relève, enfin, quand ça se passe bien
Et puis Vinci, en plus d'être un compétiteur très valable, c'est vraiment un chic cheval, attachant, et votre histoire est belle.
Il est sympa cet article dans Province Courses et les photos des balances sont pleines d'émotion.
Merci à toi pour le partage, et à tous ceux ici qui apportent des infos, des documents, et leur chaleur.
J'ai lu l'un de nos amis dire que l'essence des courses était là : oui, elle est là. Elle est dans ce brin de folie de se lancer dans ce monde là,
dans les ascenseurs émotionnels avec les chevaux sportifs (les doutes, les blessures, les objectifs loupés, les surprises, les victoires qui rattrapent tout...), et dans le partage chaleureux. Il nous faut conserver ça, c'est tellement important. Et ça vaut autant en province qu'à Paris. Evidemment quand tu as un cheval capable de gagner 7 fois dans le Temple c'est extraordinaire, mais je me souviens d'une deuxième place à Gournay de ma première jument élevée (une Poroto ! ), je ne touchais plus terre non plus...
Personnellement j'ai perdu pas mal le plaisir des courses, mais avec Vinci et ce qui se passe ici, je retrouve ce bonheur du palpitant...
Et savoir que de telles écuries sont finalement tout près de chez moi (je dirais 30 min), ça me fait quelque chose.
L'écurie de Matthieu a quelque chose qui me touche. J'ai adoré ce qu'ils ont fait avec Bellissima France, jusqu'à leur choix récent,
et ce qu'ils font en partenariat avec toi, c'est plein de sens.
Allez, on croise les doigts pour que Daktari nous montre qu'en province aussi, les émotions sont là et le travail récompensé...