BELINA JOSSELYN

ça va faire drôle... la génération dorée des B commence à bien nous fausser compagnie...

Oui, ça nous fait quelques cheveux blancs de plus, ça... Ce serait pas mal que tous les cadors de la classe réussissent leur sortie comme Belina a réussi la sienne. Si vous voyez ce que je veux dire...

JORKY77 écrit: Oui, ça nous fait quelques cheveux blancs de plus, ça... Ce serait pas mal que tous les cadors de la classe réussissent leur sortie comme Belina a réussi la sienne. Si vous voyez ce que je veux dire...

Ah ? 😉

iroisebleue écrit:

JORKY77 écrit: Oui, ça nous fait quelques cheveux blancs de plus, ça... Ce serait pas mal que tous les cadors de la classe réussissent leur sortie comme Belina a réussi la sienne. Si vous voyez ce que je veux dire...

Ah ? 😉

Ben oui...

www.paris-turf.com/actualites/belina-jos...les-victoires-251358

Bélina Josselyn : ses plus belles victoires

Par Agence Tip | Publié le mardi 3 mars 2020



Bélina Josselyn a touché le Graal dans le Grand Prix d'Amérique 2019.

PRIX DE FRANCE 2018

"Dans le Prix de France 2018, elle avait réalisé une grande performance. Elle s'élançait avec le n°3 et les chevaux de l'extérieur étaient partis très vite. Après avoir patienté dans la seconde moitié du peloton, j’avais pu la rapprocher à l’abri en montant, dans le sillage de Ringostarr Treb, lui-même ramené par Propulsion. Lorsque je l'ai décalée à la sortie du tournant final, elle s'est mise à plat ventre pour venir subtiliser la victoire à Bold Eagle.”

PRIX D'AMERIQUE 2019

"Lors de son succès dans le Prix d’Amérique 2019, elle avait bénéficié d’un déroulement de course sur mesure. Après s'être rapprochée dans le wagon de deux, emmené par Readly Express, elle avait eu du mal à se mettre en route dans le dernier tournant. Je pensais alors ne pouvoir prendre qu’une place. Puis, elle a fini par se mettre dans la main et elle est venue finir sur des chevaux, peut-être un brin fatigués, pour s'imposer."

PRIX DE PARIS 2019

“Le Prix de Paris 2019 était une course très limpide. Elle était bien partie et s’était rapidement retrouvée bien placée. Je n’avais pas bougé lorsqu’il y avait eu une grosse attaque, en descendant, pour se disputer le commandement. J’ai profité d’un rythme moins soutenu pour venir en dehors du cheval de tête en montant, et elle avait fait très nettement la différence à la sortie du dernier tournant sur une vive accélération. Ce fut très facile.”

PRIX DE PARIS 2020

"Cette année, sa victoire dans le Prix de Paris a également été relativement facile. Il n’y a pas eu de véritable attaque et elle a très bien respiré tout au long de la route. Je n’ai pas hésité à tirer à trois en haut de la montée pour venir en dehors des animateurs dans le dernier tournant. Elle n’a pas tardé à faire la différence pour s’en aller quérir un franc succès.”

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Bélina Josselyn : Les hommes de sa carrière

Par Agence Tip | Publié le mardi 3 mars 2020



Hédi Le Bec, son premier entraîneur : “Une chance de l’avoir croisée”

Cela fait vingt ans que Hédi Le Bec travaille avec la famille Bernard. Premier entraîneur de Bélina Josselyn, il revient sur les débuts de la championne...

"Bélina Josselyn a été facile à débourrer. C’était une pouliche un peu fluette, très haute sur jambes, avec un petit corps. Elle faisait un peu penser à un mannequin, étant plutôt fine et élancée. Jeune, elle avait du mal à emmener son grand braquet et faisait des fautes, mais elle montrait des moyens. Je m’en souviens très bien, car c’est souvent moi qui la prenais le matin à l’entraînement. Comme je trouve qu’il n’y a aucun intérêt à qualifier un poulain vite, sa qualification fut une qualification école au mois de juillet à Caen. Elle manquait un peu de maniabilité et restait délicate, mais je sentais bien que j’avais une jument qui valait le coup. Je l’ai donc entraînée comme une jument d’avenir en cherchant à la protéger. Ses débuts en compétition au début de ses 3 ans, à Laval, avec Stéphane Delasalle, furent bons, mais elle demeurait nerveuse et délicate, raison pour laquelle je me suis mis à son sulky, à Caen, après deux disqualifications. Elle a enchaîné ensuite les bonnes performances, s’imposant notamment durant l’été à Enghien. C’est à cette période que Monsieur Bernard a décidé de stopper son activité d’entraînement. La jument est donc partie au champ et s’est reposée durant tout l’hiver qui a suivi avant d’intégrer l’effectif de Jean-Michel Bazire. Je garde d’elle le souvenir d’une jument de classe, qui allait bien vieillir si elle prenait son métier du bon côté, mais personne ne pouvait dire à l’époque qu’il s’agissait d’une jument de Prix d’Amérique. Mon travail a été d’essayer de lui apprendre quelque chose d’intelligent. Je me suis installé depuis à mon propre compte, mais je travaille toujours en étroite collaboration avec la famille Bernard puisque je continue de débourrer et de qualifier les poulains issus de leur élevage comme Exit Money, Galilea Money ou Hatha Josselyn. C’est une grande fierté pour moi que d’avoir crosé cette jument-là dans ma vie. Je n’ai aucune amertume de l’avoir perdue à l’entraînement, mais plutôt une vraie satisfaction d’avoir bien fait mon travail durant son année de 2 et 3 ans. La voir se retirer en sortant par la grande porte est quelque chose de remarquable.”

Pascal Bernard, éleveur et propriétaire : "Ca coulait de source"

L’émotion aura finalement laissé la place à la raison. Tiraillé, à l’issue du Grand Prix de Paris, entre l’envie de voir sa championne (9 ans) poursuivre la compétition et l’impérieuse nécessité de prendre le temps de la réflexion, Pascal Bernard, éleveur et propriétaire de Bélina Josselyn, revient sur le dénouement d’une décision ayant fait l’unanimité. “Avec Jean-Michel (Bazire), on avait décidé de peser le pour et le contre. Bien sûr qu’à chaud, en la voyant gagner le marathon de Paris, je me suis demandé pourquoi on ne continuerait pas mais, aussitôt, je me suis dit : aujourd’hui, il n’y avait pas Face Time Bourbon, Davidson du Pont est parti au galop... On a préféré arrêter. Soigner sa sortie, c’est très important. Cela coulait de source. La jument est restée dans la Sarthe. Elle est en mode décompression, se retape physiquement. Nelsy Aubin (la compagne de “JMB”), sa vétérinaire, va notamment s’occuper de son insémination. Elle est promise à Ready Cash, entre le 1er et le 15 avril. Son croisement avec les filles de Love You est très à la mode. Oui, on a le droit de rêver. En prenant la succession de mon papa, au niveau de l’élevage, j’ai opéré certains changements. À l’époque, on défendait beaucoup nos étalons maisons (Cezio Josselyn – Himo Josselyn). Le marché a évolué. Maintenant, il faut se tourner vers Ready Cash, Bold Eagle, Face Time Bourbon, etc. Ça coûte très cher et je m’étais dit, en rigolant, que si “Bélina” en gagnait une belle, cet hiver, ça paierait la saillie. C’est, je crois, comme dans un restaurant : on ne fait pas la carte pour soi, mais pour ses clients.”

Jean-Michel Bazire, l'entraîneur : "Arrivée à 4 ans"

"Elle est arrivée à l’écurie au printemps de ses 4 ans. Elle avait déjà couru et gagné à 3 ans chez Hédi Le Bec. Elle était fluette mais s’exerçait correctement. J’ai souvenir de l’avoir travaillée à côté d’un bon cheval et elle n’avait pas calé. Je m’étais alors dit que c’était une pouliche très intéressante. Je l’ai tout d’abord présentée sous la selle, à Cordemais, avec Jean-Yann Ricart, pour préparer une course attelé à Vincennes, qu’elle a gagnée six jours plus tard. Elle a aligné trois succès, puis je lui ai accordé un peu de repos afin d’aborder le meeting dans de bonnes conditions. Elle s’est rapidement distinguée dans des groupes. Au mois de septembre, elle devançait Briac Dark, puis elle s’imposait trois mois plus tard en battant Billie de Montfort dans le Prix Ariste Hémard. Cet hiver-là, elle avait cartonné en remportant également les Prix de Croix, Jean le Gonidec et le Prix Ovide Moulinet. C’était parti !"

Jean-Yann Ricart, son ange gardien : "Cinq ans de bonheur"

"J'ai commencé à m'occuper de “Bélina” au printemps 2015. Elle était arrivée à l'écurie comme une pouliche “ordinaire”. Un jour, “Jean-Mi” m'a demandé de l'essayer au monté, puis je l'ai débutée dans cette spécialité à Cordemais, où les nombreux faux-départs l'avaient “mise à l'envers”. Six jours plus tard, elle se promenait à Vincennes, à l'attelé, et c'était parti... Le déferrage l'a transformée. “Bélina” a gravi les échelons petit à petit et je devenais de plus en plus heureux d'être le lad de cette jument exceptionnelle, certes “bouillante”, mais vraiment très mignonne au quotidien. Le moment le plus fort restera forcément sa victoire dans le Prix d'Amérique, l'an passé, mais il y en a eu beaucoup d'autres... Quel parcours incroyable ! J'ai eu la chance de la driver en début d'hiver et elle ne m'avait pas déplu, malgré une roue crevée à un tour de l'arrivée. Je n'ai jamais douté d'elle et cela n'a pas été une surprise pour moi de la voir revenir au top en janvier. Son lad de luxe, par intérim, (N. D. L.R. : JMB) a très bien travaillé, à Grosbois (rires) ! Elle sort par la grande porte, en superbe condition physique, sur une seconde victoire dans le Grand Prix de Paris. Par respect pour elle, je pense que la bonne décision a été prise. “Bélina” ne travaille plus, à Solesmes, mais je continue à la promener tous les jours, pour qu'elle décompresse. J'avoue beaucoup redouter le jour de son départ de l'écurie... Le rêve pourrait se prolonger, dans quelques années, si je venais à avoir la responsabilité d'un de ses produits. S'il s'agit d'un ou une “Ready Cash”, ce sera certainement de la “dynamite” (rires) !”

www.paris-turf.com/actualites/belina-jos...te-de-courses-251354

Bélina Josselyn, la belle et la bête de courses

Par Agence Tip | Publié le mardi 3 mars 2020


Retour sur la carrière de Bélina Josselyn.

Née en 2011, la même année que Bold Eagle, Bélina Josselyn ne s’est pas mesurée tout de suite à l’élite d’une génération qui s’est révélée exceptionnelle. Adolescente assez compliquée, elle connaît un premier maître de formation, Hédi Le Bec. L’homme de confiance de la famille Bernard tente de canaliser le tempérament de cette pouliche au sang américain très présent (Love You et une fille de Workaholic), qui passe deux fois le poteau en tête sous sa responsabilité. À 4 ans, celle qui va devenir la nouvelle ballerine de Vincennes, avec son trot délié, et sa tête parfois dans le poitrail, “encapuchonnée”, rejoint les boxes de Jean-Michel Bazire. Jean-Yann Ricart devient alors son lad attitré.

Même si la belle reste toujours délicate (quatre disqualifications en 2015, ainsi qu’en 2016), commence une formidable idylle. Moins d’un an plus tard, elle remporte le Prix Ariste Hémard devant Billie de Montfort. L’année suivante, elle se classe deuxième de Bold Eagle dans le Critérium des 5 Ans, avant de remporter le Prix d’Eté. L’hiver d’après, elle gagne le Prix Ténor de Baune devant Bird Parker, avant d’être la dauphine de Bold Eagle dans le Prix d’Amérique. Un an plus tard, elle obtient une quatrième place dans l’épreuve phare du calendrier français, avant de remporter le Prix de France devant le champion de Sébastien Guarato. Éclectique, elle se classe deuxième du Grand Prix de Paris.

Le meeting 2018-2019 marque sa consécration. “Bélina” est devenue plus fiable et docile. Lauréate du Prix d’Amérique devant Looking Superb, Readly Express et Davidson du Pont, elle commet un faux pas dans le Prix de France, mais l’efface aussitôt en s’imposant dans le Prix de Paris. Une épreuve qu’elle remporte lors de sa dernière sortie en compétition le 23 février dernier, après s’être classée troisième d’un Prix d’Amérique où elle n’a surtout pas démérité contre Face Time Bourbon et Davidson du Pont.

Cette jument de classe a marqué les turfistes et évidemment tous les hommes et femmes qui l’ont côtoyée. Son avenir est désormais au haras du Bois Josselyn, chez ses propriétaires-éleveurs, Yvan Bernard et son fils Pascal.

joyeuxrire écrit: Même pas prévu d'allez voir son copain DAVIDSON DU PONT

Mettre une jument comme ça à Davidson du Pont, en plus qu'il ne remplit pas, ce serait de l'idiotie...

en tout cas, ils s'aiment bien

sinon, merci d'avoir mis ces articles sur le fil!

marclorr écrit:

joyeuxrire écrit: Même pas prévu d'allez voir son copain DAVIDSON DU PONT

Mettre une jument comme ça à Davidson du Pont, en plus qu'il ne remplit pas, ce serait de l'idiotie...

L'IDIOSITIE FAIT LES BELLE HISTOIRES chacun ses convictions
Davidson a saillie 76 juments reste a voire de nombre de naissances
Perso si j'ai les moyens j'y mais de suite ma poulinière peut êtres qu'on va me l'offrir