...." Les “handicapés patronymiques”...
N'y voyez aucune allusion à un vieux sketch d'Élie Semoun, mais Bold Eagle et American Pharoah ont le point commun, pour le moins pittoresque, de ne pas porter le nom souhaité par leurs éleveurs, une faute de frappe étant intervenue au moment de l'enregistrement. Si le fameux crack galopeur aurait dû s'appeler American Pharaoh (“Pharaon américain”), le nouveau héros hippique tricolore devait se nommer Bald Eagle,du nom de la race de rapaces choisie comme emblème national par... les États-Unis. L'erreur s'apparente à un double signe du destin pour l'élève de Jean-Étienne Dubois, puisque la traduction de son patronyme actuel renvoie à l'audace, dont toute son équipe a eu le mérite de faire preuve, afin de relever le défi du Prix d'Amérique avec une aussi jeune pépite. Digne héritier d'une prestigieuse dynastie, Bold Eagle a la même capacité que son père à soumettre ses adversaires, pratiquement réduits à de vulgaires proies. Cinq ans après son premier sacre, Ready Cash est ainsi devenu le plus rapide (deux années de moins que Passeport, qui engendra Amazone B, ce qui nous renvoie au début du XXe siècle...) des trois seuls vainqueurs de notre épreuve reine à avoir connu les mêmes honneurs en tant qu'étalon. " ....
www.paris-turf.com/actualites/pharaoniqu...939-118939?id=118939
