Nous avons pourtant les causes en main. Génétiques (je fiche mon billet que le TF actuel est moins solide que le SB - j'y vois, toutes proportions gardées, les mêmes dérives que dans la sélection des chevaux de dressage) ET surtout "politiques", on met la gomme sur les courses de jeunes, on empêche les gens de faire reproduire un nombre non négligeable de juments (et quelques mâles, d'autant qu'on n'aime pas les soit-disant "fabriqués"...à base de quoi ?), sur la base de critères qui contiennent un parti pour la précocité et des perfs incompatibles avec la santé longue des chevaux. On encourage la mise au haras très tôt, tout en ayant fait cumuler aux étalons monte et course. Vous rajoutez quelques critères et vous y êtes.
Cela ne veut pas dire qu'il faut aller à l'opposé du spectre et ne pas jouer la sportivité et la densité de compétition. Mais il y a des équilibres à trouver qui de toute évidence n'intéressent aucunement les instances ni les grosses maisons. Je laisse la question des hongres juste posée de côté.
Feliciano n'a jamais pu exprimer ce que l'on espérait de lui.
Il faut néanmoins se souvenir que les perfs 2020 qui donnaient le plus d'espoir, étaient sur piste plate plutôt qu' à Vincennes (même si le cheval y a des titres !).
Si tout ce qui se joue au trot est concentré sur un hippodrome à la topographie particulière, eh bien, ne soyons
pas triste de ce que nous voyons non plus, cela sélectionne, au sein de la sélection.
Bon vent à ce cheval. Nous verrons si son père de mère ne gêne pas trop dans les choix de croisement, il est assez repoussoir pour pas mal d'éleveurs.
Reste que Feliciano offre le sang d'un sire qui n'est qu'au début de son règne, probablement.