Autres sports

Nicristi écrit:

altratus écrit: Mais que se passe t’il avec le Bondynois méconnaissable ?
S’impliquant dans des domaines extra-sportifs

Lesquels ?

Voir la presse qui en a largement fait écho à plusieurs reprises

Tanus écrit: Angleterre - Suisse en ce moment : 1er tir cadré du match à la 51ème minute !!! ... Alors critiquer le jeu "frileux" de la bande à DD, pas de problème mais ça serait bien aussi d'insister sur le fait que très peu d'équipes proposent un jeu "flamboyant" dans cet Euro !

Tu as tout a fait raison , la bande à DD n’est pas flamboyante loin s’en faut mais les autres non plus

Cet Euro offre peu de spectacle et d’émotions , une des compétitions parmi les plus moches du foot contemporain
je crois …… avec le mondial 90

altratus écrit:

Nicristi écrit:

altratus écrit: Mais que se passe t’il avec le Bondynois méconnaissable ?
S’impliquant dans des domaines extra-sportifs

Lesquels ?

Voir la presse qui en a largement fait écho à plusieurs reprises

La presse a fait largement écho de quoi ? Précises…

Tu as tout a fait raison , la bande à DD n’est pas flamboyante loin s’en faut mais les autres non plus

Cet euro offre peu de spectacle et d’émotions , une des compétitions parmi les plus moches du foot contemporain
je crois …… avec le mondial 90..

Au fil de l'histoire, les mondiaux et Euros, dans l'ensemble..ca n'as que rarement été très spectaculaire..L'euro 80 fut pathétique, celui de 84 fut flamboyant, celui de 88 pas mal, celui de 76 avec 4 equipes assez moyen, celui de 96 sans saveur, celui de 2000 de très haute facture, ceux de 2008 et 2012 traversés d'éclairs mais bien rares, et celui de 2024 parmi les plus misérables

Coté CDM c'est pas mieux : en 98 il ya le coté émotionnel, La France et tout ça..Mais imaginons qu'elle se fasse jeter d'entrée, que reste t'il ??? c'est pas Byzance
La cdm 2002 est une honte absolue, sans doute la pire de l'histoire, celle de 2006 est assez jolie, de 2014 pas mal mais sur la fin uniquement, idem en 2018, celle de 94 aux usa est une purge sans nom, celle de 74 si ce n'est la Hollande qui illumine le jeu, ca reste moyen avec les prémices du jeu " comme mainan"... a ce titre le Brésil Écosse ( 00) de cette année la ferait passer DD pour le roi de l'offensive a coté, la cdm 2022 voit de la qualité a partir du second tour, les préliminaires étant médiocres et le mot est faible, celle de 70 est mythique, celle de 66 est comme celle de 2006 : 3/4 matchs d'enfer, le reste fermé a double tour, celles de 54 et 58 sont sans doute les 2 plus belles, etc etc..Au final c'est assez mitigé, et dans l'ensemble cela ne vaudra jamais le football de clubs...mais c'est sans doute normal : les selections ne jouent pas ensemble 12 mois par an, le metier de selectionneur est casse gueule au possible : réunir les meilleurs de son pays, faire qu'ils " s'entendes au mieux" alors que la plupart ne joues pas ensemble...Ya rien de pire que ce métier ...l'Espagne par exemple, avant de faire comprendre a ceux du Real, de l'Atletico et du Barca qu'il fallait " jouer ensemble" a mis cinquante ans..Les Italiens en 74 se battaient dans les vestiaires et furent virés dés le 1er tour.... ca a jamais été la fete les eq nationales, pas souvent en tous cas 😊
Dans les années 50/60/70/80...et ca s'arrete la : le selectionneur qui possédait un ou deux joueurs hors norme avait toutes les chances, en construisant son equipe autour, d'aller loin et/ou de vaincre....Aujourd'hui, ca se vaut tout, a chaque poste "ya la réponse en face" et si aujourd'hui Pelé ou Platini ou meme Maradona était joueurs.... la tactique mise en place en face les annihileraient très vite...Ils brilleraient bien sur, mais sans doute pas autant...surtout après une saison a 60 matchs a fond..
Il est clair que le football de club a tellement pris le dessus, que ce soit sportivement, économiquement ou financièrement, que les joueurs sont complétement rincés par des saisons éreintantes, ..Si bien Qu'a la fin tout est noyé et que personne n'arrive a se départager... Enfin, c'est une coupe, pas un championnat : on ne rencontre pas tous le monde, le tableau joue beaucoup aussi... et le hasard de par le fait un petit peu également...

Dans un post précédent relatif au sujet TDF , CT faisait référence à Rafaël Géminiani

Celui que l’on surnommait "Le Grand Fusil" est mort vendredi , il avait 99 ans

«Une légende du cyclisme a disparu avec le décès de Raphaël Géminiani, le "Grand fusil", 99 ans et 48 Tours de France au compteur, notamment en tant que directeur sportif de Jacques Anquetil.

Grande figure du cyclisme d'après-guerre, l'Auvergnat, né le 12 juin 1925 à Clermont-Ferrand, est décédé de vieillesse dans la matinée dans une maison de retraite de la banlieue de Clermont-Ferrand, a appris l'AFP de l'entourage de sa famille.

"C'était une grande figure, un homme formidable qui avait le sens de la répartie" a salué le patron du Tour de France Christian Prudhomme.

Géminiani a pesé durant plusieurs décennies sur le cyclisme français. En tant que coureur, l'un des plus valeureux d'une époque dorée pour ce sport, puis en tant que responsable d'équipe, l'un des premiers à avoir introduit les marques extra-sportives dans le peloton des années 1960.

Sur le vélo, "Gem" a flingué à tout-va. Champion de France en 1953, il finit second du Tour de France 1951, son meilleur classement à l'arrivée à Paris.

"Hugo Koblet était le plus fort. Le Tour le plus facile à gagner eut été celui de 53, mais j'ai souffert d'une bronchite. C'est véritablement en 58 (3e après avoir porté le maillot jaune pendant quatre jours, ndlr) que j'ai pêché, par excès de négligence", expliquait le Clermontois à l'AFP lors d'une rétrospective sur le centenaire du Tour.

Je surveillais trop Anquetil avec lequel je me suis harponné, sans me méfier de Charly Gaul, à seize minutes, qui a fait un festival. J'ai eu, de plus, la malchance de tomber sur le Tour où il n'y a pas eu le moindre jour de repos, lequel aurait pu me remettre les idées en place".

Coureur passe-partout (vainqueur du GP de la montagne au Tour et au Giro), indifférent à la météo, le fils d'émigrés romagnols ayant fui le fascisme était emporté et impétueux. C'était là un trait de caractère à l'origine de son surnom: le "grand fusil".

Explication de l'intéressé: "En 55, Louison (Bobet) avait connu des difficultés. Il était inquiet au point que je me mis en devoir de le rassurer. +Te biles pas, lui avais-je dit, je vais te mettre des coups de fusil là-dedans+. Reconnaissant, Bobet avait ensuite lâché devant un journaliste: +ah!, sacré Grand fusil+. J'avais trouvé mon nom de guerre."

Coureur durant douze saisons, il passa derrière le volant des voitures d'équipes pour diriger des équipes (Saint-Raphaël, Ford, Bic...) et mener à la victoire dans le Tour Jacques Anquetil, par trois fois, puis Lucien Aimar en 1966.

Ah, Anquetil ! "Tout nous opposait au début", racontait-il en 2018 en présentant un livre évoquant sa relation avec l'inoubliable champion normand, quintuple vainqueur du Tour. "Et finalement on s'est entendu comme rarement dans le cyclisme il y a eu un tandem aussi fort. Lui avait confiance en moi et moi j'avais confiance en lui".

Dans sa retraite des environs de Clermont-Ferrand, "Gem" aimait égrener les souvenirs.

Le Tour le plus marquant ? "Celui de 47. On était tous à redécouvrir une nouvelle épreuve. La fête était totale. Il n'y avait pas de télévision ni de voitures, pas de concurrence. Il n'y aura jamais autant de monde sur les routes."

Le plus grand champion du Tour ? "Eddy Merckx car on est bien obligé d'associer à ses cinq succès, les cinq autres réalisés sur le Giro. Derrière lui, je placerais Jacques Anquetil et Bernard Hinault à égalité."

"Coppi était surnaturel"

Le "campionissimo" Fausto Coppi ? "Il était surnaturel, le coureur le plus complet que j’aie jamais connu. J’ai eu la chance d’être son coéquipier en 52 et ça m’a foutu le moral en l’air! Il avait une vie monacale. Toujours dans le noir, à descendre les escaliers un par un. Mais dès que venait l’entraînement... Une fusée."

Fort en gueule, amateur de bons mots, de cigarettes et de whisky, le "Grand Fusil" incarnait une époque passée, au parler dru évoquant le travail et la souffrance dans un sport fait de rudesse.». TV5Monde

Le bon vieux Raphael, c'est un pan d'histoire qui s'en va....Avoir vécu 99 ans comme il l'as fait, d'abord a vélo ou PERSONNE sans doute d'autre que lui aura cotoyé autant de champions, la créme de la créme, avant de vivre-c'est le mot- en tant que directeur sportif du génie pédalant, Anquetil..

Il aura tout connu : Les Giros de feu du duo Coppi-Bartali, les tours de Bobet, celui du renouveau en 47 ou certaines étapes étaient suivies par ..300.000 spectateurs au bord des routes , ceux du binome Suisse de superstars Koblet-Kubler, témoins N°1 de l'incroyable rivalité entre Anquetil et Poupou, l'avénement de Merckx, son déclin aussi, en 77 lorsqu'il était son ultime directeur sportif,...
Le destin de Gem peut se résumer néanmoins, dans ce fatras de stars, a un trio magique : Coppi-Gaul-Anquetil

Seul équipier Francais du campionissimo en Italie il eut en cette occasion la possibilité d'apprendre, auprès de Coppi, que tous le monde regardait comme un Ovni du vélo...Il est vrai que les méthodes d'entrainement de Fausto avaient encore cours ..En 1980 (!)....

Solide et inamovible Maillot jaune d'un tour pourtant féroce en 58, il ne lui restait que 3 jours avant Paris pour savourer son triomphe...Bobet, Anquetil, Bahamontés, Nencini et autres stars étaient domptées, matées...Mais il restait une étape de montagne... Celle ci, toujours considérée aujourd'hui comme la plus belle de l'histoire, et la plus invraisemblable aussi, va voir un Charly Gaul, encore a 16mn le matin, renverser totalement la course, éparpillant ses adversaires 7 h durant sous une tempéte ininterrompue.... Ce fut la fin de Gem, qui ne s'en remmettra jamais et abandonnera le métier 18 mois plus tard...ce " grimpeur du diable" fera la peau a Anquetil l'année suivante au giro, en une étape identique et restera a jamais comme l'épine dans le pied du Gem qui se voyait déja vainqueur a 3 jours de l'arrivée

Et Anquetil bien sur, qu'il va driver de main de maitre, bien que de son propre aveu et en toute humilité : " Le Jacques il était tellement doué que certains jours je n'avais rien a faire"...
Bons vivants tous les deux ils ne s'embarrassaient pas de "régime draconiens, jouant au poker jusqu'a 1h du matin la veille d'un contre la montre, mangeant un méchoui ce fameux jour de repos en 1964, qui faillit lui couter la victoire du tour le lendemain dans le col d'envalira ou Poulidor lui mets 4 mn....Avant qu'anquetil au prix d'une descente ou il frola la mort ne le rattrappe après ..80km de poursuite...Car Anquetil était tellement doué, un athléte supérieur, que le role du Gem fut surtout de savoir le piquer au vif quand un adversaire lui résistait...Gem était très fort a ce jeu, ce qui permit a Anquetil de réaliser un exploit que personne ne croyait possible : enchainer le Dauphiné avec Bordeaux paris...Le criterium du Dauphiné se finissait un Samedi, Bordeaux paris commencait Le lendemain a ..3 h du matin, 550 kms a se taper, contre des spécialistes hyper préparés... " Tu vois Jacques, le gars qui arriverait a faire ca et a gagner les 2 épreuves, il serait immortel !"..." Arrete de me gonfler, tu sais bien que c'est impossible !"..." Ah bon ?..Donc tu t'en sent pas capable ?!..Moi qui te prenais pour un champion !!"
..Et vlan, le Anquetil, fallait pas le défier... La encore il réussit, souffrant mille morts, mais remporta les deux épreuves...

On vit le Gem encore dans les années 80, commentant les tours 1983 et 84, ou son savoir faisait merveille, connaissant chaque coureur comme s'il l'entrainait depuis 10 ans, et y mettant une passion, une vraie, non feinte, qu'il vaut mieux ne pas comparer avec ce qui a suivi...
Gem presque centenaire, reste encore Darrigade, né en 29, 95 ans, le plus grand sprinter Francais de l'histoire, l'homme qui fit pleurer Coppi en 56, mais c'est une autre histoire- Dédé qui fut longtemps, jusqu'a l'arrivée de Merckx en fait, le recordman de victoires sur le tour ( 22 étapes) et a qui on peut souhaiter une ..Longue vie
Mais de toute facon, ils sont immortels car rentrés dans la légende de leur sport...

Nicristi écrit:

altratus écrit:

Nicristi écrit:

altratus écrit: Mais que se passe t’il avec le Bondynois méconnaissable ?
S’impliquant dans des domaines extra-sportifs

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La presse a fait largement écho de quoi ? Précises…

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🏆⚽️
Espagne-France ce soir , le gros match pour accéder à la finale de cet Euro , la Roja est favorite (de peu) selon les sites de paris sportifs , à 2,70 vs 3 pour les Bleus , nul 3

Si l’on en croit RMC Sport :
La compo probable des Bleus contre l’Espagne : Maignan – Koundé, Upamecano, Saliba, Hernandez – Kanté, Tchouameni, Rabiot – Dembélé, Kolo Muani, Mbappé.

Dembélé -Kolo Muani-Mbappé-Barcola , soit les attaquants du PSG qui ont terrorisé le B.Dortmund en 1/2 de LDC en marquant …… 0 but en 2 matchs 😁 (je taquine)

On peut noter l’absence de la Mannschaft dans le dernier carré pour la 4ème x de suite dans un grand tournoi :

Euro 2020 : élimination en 1/8
Euro 2024 : " " en 1/4

Mondial 2018 : élimination au 1er tour
Mondial 2022 : " " au 1er tour

Au revoir , Messieurs , et merci pour ce moment ! 😡

Justifier une philosophie de la solidité et de la prudence, au détriment du jeu, par la gagne à tout prix, est un jeu dangereux auquel s’expose Deschamps quand le succès n’est pas au rendez-vous, ce qui fut le cas lors de cet Euro

On est sacrément plus embêtés que déçus à l’heure de refermer le livre de l’Euro 2024 de l’équipe de France, battue sans vraiment combattre en demi-finale par une Roja plus séduisante, plus joueuse et plus forte qu’elle. Embêtés car on se demande bien ce que l’on pourra raconter à nos enfants et petits-enfants, quand ils viendront se blottir au coin de la cheminée et qu’il faudra leur transmettre nos souvenirs de ce drôle d’été, entre deux gorgées de chocolat chaud.

Car avec les résultats, ou avant, ça dépend des gens et des mentalités, le football est aussi et surtout une affaire de transmission. Or que pouvons-nous transmettre de valable de cette équipe qui n’a rien dégagé d’autre comme émotion que celle que de l’ennui profond ? Déjà qu’on a eu un mal de chiens à les faire tenir plus de dix minutes devant les matchs des Bleus avant qu’ils ne finissent pas lâcher l’affaire et retourner à leur pâte à modeler. Non, franchement, on ne voit pas.

Si les précédentes épopées tricolores avaient déjà eu droit en leur temps à leur lot de critiques, on pense notamment au Mondial en Russie, encore que celles-ci venaient alors de partout sauf de chez nous (ou presque), cet Euro 2024 a de loin dépassé nos craintes les plus folles. Il n’aura été qu’un long et lénifiant calvaire pour peu qu’on aime et respecte un peu ce formidable jeu qu’est le football. Cinq matchs, quatre buts marqués dont un seul dans le jeu, face aux Espagnols, et trois encaissés.

Mais s’ils disent déjà quelque chose de l’équipe de Deschamps, les chiffres ne suffisent pas à raconter le naufrage d’un navire français qui n’aura cessé au fil des jours de se chercher une ossature, à défaut d’un cap clair. Pas aidés par des leaders en méforme physique (Rabiot, Tchouaméni), et d’autres plus importants encore en méforme physique ET mentale (Mbappé, Griezmann), les Bleus ont alterné le pas terrible et le franchement mauvais.

Et mardi soir, pour la première fois, les joueurs n’ont eu d’autres choix que d’admettre ce que l’on perçoit tous depuis plus de trois semaines. « Je ne sais pas s’il a manqué beaucoup de choses mais il en a suffisamment manqué pour ne pas aller en finale. Ils ont mieux joué que nous donc ils ont mérité leur qualification, a lâché Mbappé en zone mixte après le match. J’avais l’ambition d’être champion d’Europe, j’avais l’ambition de faire un bon Euro, je n’ai fait ni l’un ni l’autre donc c’est une déception. » Quelques instants plus tôt Griezmann concédait lui aussi la supériorité de la Roja et expliquait avoir « pris un coup sur la tête ».

Interrogé une énième (et dernière) fois sur la piètre qualité du jeu de son équipe, et sur les critiques qui ont accompagné les Bleus comme le vieux pansement au bout du doigt dont on n’arrive à se séparer, le sélectionneur n’a pas souhaité s’étaler sur le sujet. « Je ne suis pas là pour commenter les critiques, a-t-il déclaré. Il n’y a pas de soucis. C’était factuel. Je n’ai jamais nié que nous n’avions pas la meilleure efficacité offensive. Il a fallu s’adapter pour être efficace et continuer. Nous sommes arrivés en demi-finales, chacun aura sa propre analyse. »

Contrairement à leur sélectionneur qui, du reste, s’attache essentiellement à ne surtout répondre à rien en conférence de presse, préférant les phrases toutes faites sans la moindre profondeur ni analyse un tant soit peu poussée, les joueurs n’ont pas tous nié durant cet Euro avoir pratiqué un jeu sans flamboyance. On se souvient notamment d’Aurélien Tchouaméni qui, en conférence de presse, à Paderborn, validait sans se cacher ce constat mais justifiait cette philosophie par les résultats qu’elle était censée apporter. C’est tout le problème et le danger de tout miser sur la gagne ou, du moins, de prendre la victoire en otage en faisant croire aux gens qu’il n’y a qu’une seule façon pour y arriver.

Il est peut-être temps de se réinventer

Car que reste-t-il quand, en plus d’avoir été fades et ennuyeux, l’efficacité et le succès vous glissent entre les doigts ? Rien ou si peu. Ah si, des regrets. Regret notamment de ne pas avoir plus vu Bradley Barcola, l’un des rares joueurs à nous avoir chatouillé la bedaine à chaque fois qu’il entrait sur le terrain et touchait le ballon. Oui mais voyez-vous, ma p’tite dame, le spectacle et le jeu offensif y gagnent ce que l’équilibre y perd. Et ça, dans l’esprit de DD, ce n’est même pas la peine d’y penser. Or, avec un Mbappé au centre de tout et en totale liberté, et ce malgré son manque de jus évident, le sélectionneur a été pris à son propre piège.

Pourtant on n’oublie pas que c’est cette même philosophie qui nous a fait pleurer de bonheur en 2018 et rugir de plaisir (par moments) au Qatar il y a tout juste deux ans. Mais cette philosophie a peut-être fait son temps. On se souvient d’ailleurs d’un entraîneur qui, il n’y a pas si longtemps que ça, racontait chez nos confrères de So Foot que « ce n’est pas parce qu’on a gagné avec une approche que l’on gagnera toujours avec celle-là ».

C’était qui déjà ? Ah oui, un certain Didier Deschamps. Reste maintenant à savoir s’il sera capable de tirer les enseignements de ce qu’il convient d’appeler un échec et de changer de logiciel d’ici à la prochaine Coupe du monde 2026. Car si on ne sait pas de quoi le jeu des Bleus sera fait dans les mois à venir, on sait déjà avec qui. Et il va bien falloir s’y faire.

20 Minutes