Avant le coup on peut s’attendre à voir une belle course , on ne sait pas trop comment cela va se dérouler , si ça se joue sur une pointe des trotteurs du 2ème échelon comme Keep Going , KYD , Khal’s Fella , etc… peuvent bien faire
Un lot très dense … 14 concurrents … 14 possibilités de podium …. Aucun boulet dans cette très belle épreuve , le suspens est à son max
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UNE SUCCESSION LOURDE À ASSUMER
Ils seront 14 ce samedi au départ du Prix de Sélection - Prix Face Time Bourbon (Gr.I). La course poursuite entre les 4 ans d'une part, avantagés de 25 mètres et au nombre de six, et les 5 et 6 ans, au nombre de huit, promet beaucoup. Et aux termes de la bataille, le vainqueur aura une drôle de responsabilité. Celle de succéder à une séquence de champions rarement vus au palmarès depuis sept ans.
Rarement un palmarès n'aura regroupé dans une seule séquence de sept années consécutives autant de vainqueurs de Prix d'Amérique Legend Race (Gr.I) et d'Elitloppet (Gr.I). Le Prix de Sélection - Prix Face Time Bourbon vit un âge d'or qu'il n'a sans doute jamais connu. Y compris à l'époque des légendes des années 1960 et 1970, convoquant par exemple Masina (Quinio), en 1961 et 1962, Une de Mai (Kerjacques), en 1968 et 1970, Eleazar (Kerjacques) en 1974 et Fakir Du Vivier (Sabi Pas) en 1975 et 1976. Pensez, depuis 2018, chaque gagnant du "Sélection" apparaît simultanément au palmarès du Prix d'Amérique ou de l'Elitoppet.
■ 2018 : Davidson du Pont (Pacha Du Pont) : vainqueur du Prix d'Amérique 2022
■ 2019 à 2021 : Face Time Bourbon (Ready Cash) : double vainqueur du Prix d'Amérique (2020 et 2021)
■ 2022 : Idao de Tillard (Severino) : double vainqueur du Prix d'Amérique (2024 et 2025)
■ 2023 : Horsy Dream (Scipion Du Goutier) : vainqueur de l'Elitloppet 2024
■ 2024 : Idao de Tillard : double vainqueur du Prix d'Amérique (2024 et 2025)
Cet âge d'or, évidemment sous l'empreinte dorée de la référence absolue Face Time Bourbon, auteur du triplé parfait comme avant lui Jamin (Abner), et du crack du moment Idao de Tillard, peut-il se prolonger ?
Difficile à imaginer car le casting de l'année ne recèle pas - mais l'avenir nous contredira peut-être - de pointure chaussant la taille crack. Les retraits des leaders des 4 ans, Lovino Bello (Village Mystic) et Lombok Jiel (Enino Du Pommereux), n'arrangent rien à l'affaire. Un seul partant se présente avec le statut de vainqueur classique, à savoir Keep Going (Follow You), titulaire de deux Critériums avec les opus des 4 Ans et Continental (Amérique Races Q3) à son actif. C'est plus que respectable et cela le propulse dès lors en unique candidat crédible pour oser mettre son nom à la suite des précités. Mais le représentant de José Davet, sous la responsabilité de Mathieu Mottier, aura sur sa route des opposants zélés et opportunistes dont l'une des révélations de l'hiver, l'insubmersible Jabalpur (Booster Winner).
En l'absence de Lovino Bello et Lombok Jiel, le contingent des 4 ans a singulièrement perdu de sa consistance. Ceux qui ont joué un temps les bons seconds rôles, comme Loulou de Mye (Clif Du Pommereux) et Lotta Bourbon (Prodigious), ne proposent pas, qui plus est, une condition actuelle rassurante. C'est ainsi que dans le clan Guarato, la confiance au sein de son trio de 4 ans se tourne plutôt vers Lewis River (Eridan) et Light My Fire (Ready Cash) au détriment de Lotta Bourbon (lire plus loin). Quant à voir Mathieu Mottier aux commandes de London (Rockfeller Center) plutôt qu'à celles de son autre pensionnaire Keep Going, il ne faut pas y lire un choix rationnel mais une obligation réglementaire dès lors que le professionnel est aussi engagé dans la propriété de la pouliche de 4 ans qui porte les couleurs familiales de sa mère Danielle. Du côté du seul candidat de 4 ans nanti d'un émoji vert, Lucky Jackson (Ready Cash), la confiance est contenue. Son entraîneur Nicolas Bazire nous déclare ainsi : "C'est un cheval caractériel. Il paraît bien mais n'aura pas une première chance." Trotteur Français
Ok Nico mais alors pourquoi tu mets un joufflu vert ? Pose un jaune plutôt pour être en raccord … là on ne comprend plus trop